Une résidence inclusive de vingt logements locatifs en cours de construction quartier saint-marceau, à orléans

Une résidence inclusive de vingt logements locatifs en cours de construction quartier saint-marceau, à orléans


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Si la grue se voit de loin, l’architecte de l’immeuble en construction, Éric Voisin, l’assurait mercredi 22 mai, cette résidence s’insérera sans souci dans l’environnement avec ses parements


de briques et son enduit conformes à l’esthétique des bâtiments voisins. C’est peut-être symbolique mais ça paraît important lorsqu’on sait que cet immeuble, construit pour les Résidences


de l’Orléanais, sera une résidence inclusive. C’est-à-dire ? "C’est le droit de vivre chez soi, entrer et sortir quand on veut, sans contrainte, la possibilité de recevoir qui on


veut", donnait pour définition Françoise Alizon, présidente de l’Association pour l’accompagnement des personnes en situation de handicap dans le Loiret. SIX APPARTEMENTS ACCESSIBLES


Sur les 20 logements locatifs que comprendra cette résidence, dont une partie sera en R + 2 et l’autre en R + 3, six seront accessibles aux personnes souffrant de handicap. Au


rez-de-chaussée, une salle permettra d’organiser réunions ou activités communes aux occupants des logements. IL MANQUE 9.000 LOGEMENTS À ORLÉANS Avec ce programme, les Résidences de


l’Orléanais répondent à un besoin exprimé dans le quartier. "Il manque 9.000 logements à Orléans", souligne Laurence Cornaire, présidente des Résidences de l’Orléanais. Le bailleur


social contribue à répondre à ce besoin de logements sociaux et inclusifs. Laurence Cornaire énumère les projets déjà décidés : une deuxième maison pour personnes souffrant de troubles


autistiques à Boigny-sur-Bionne, deux autres prévues, l’inauguration récente d’une résidence adaptée à Ingré. MADE IN LOCAL Avant de sceller la première pierre, il a aussi été rappelé que la


construction a été confiée à des entreprises locales pour la plupart. Le montant de l’opération est estimé à environ 2,5 millions d’euros, elle est financée entre autres par une aide de


l’Anru (109.200 euros), une subvention de la Métropole (74.000 euros) ou encore les fonds propres des Résidences de l’Orléanais (540.000 euros). _PHILIPPE ABLINE_