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Allié avec l'extrême droite depuis les dernières élections législatives, Éric Ciotti considère que Laurent Wauquiez aurait dû le suivre dans sa démarche. Auparavant très élogieux envers

Laurent Wauquiez, au point de vouloir en faire le candidat de la droite pour l'Élysée, Éric Ciotti a bien changé de discours ces derniers mois. Parti en alliance avec le Rassemblement

national aux élections législatives anticipées de l'été 2024, l'ancien président du parti Les Républicains déclare dans Le Parisien ce dimanche 1er juin: "Malgré son talent,

Laurent Wauquiez a raté beaucoup de rendez-vous avec l'histoire, notamment en refusant de me suivre au printemps. Je ne vois pas comment il pourrait être un acteur de la prochaine

élection présidentielle." EN 2022, IL CONSIDÉRAIT WAUQUIEZ COMME "LE MIEUX PLACÉ" Le même Éric Ciotti tenait des propos tout autre lorsqu'il s'était présenté à la

présidence de sa formation, en 2022. Contrairement à ses concurrents de l'époque, Bruno Retailleau et Aurélien Pradié, le député des Alpes-Maritimes n'avait pas hésité à donner

publiquement une longueur d'avance à Laurent Wauquiez, disant sa volonté que ce dernier représente LR à la présidentielle. "Une personnalité dispose des meilleures qualités pour

incarner l’avenir de la droite: Laurent Wauquiez. Il est le mieux placé", assurait-il au JDD. Tout cela n'est plus d'actualité pour le Niçois qui soutient désormais la

candidature du RN pour la prochaine élection présidentielle, même si le parti d'extrême droite ne sait pas encore qui portera ses couleurs, la question étant suspendue au sort

judiciaire de Marine Le Pen dans l'affaire des assistants parlementaires du Front national. Également désireux de participer à la course élyséenne, Laurent Wauquiez a vu ses ambitions

être largement contrariées par sa lourde défaite contre Bruno Retailleau au congrès LR le mois dernier. Pour autant, l'ex-patron de la région Auvergne-Rhône-Alpes considère que la

question du futur candidat de la droite n'est pas tranchée, au même titre que d'autres potentiels présidentiables du parti comme Xavier Bertrand et David Lisnard. Baptiste Farge