Ibk : « je serai le président de la refondation nationale »
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Mardi 21 août, dans son quartier général de campagne à Bamako, Ibrahim Boubacar Keïta a enfilé pour la première fois son boubou – très flottant – de président. À l’occasion de son premier
discours depuis la présidentielle, devant un parterre de quelque 200 personnes (dont une cinquantaine de journalistes), IBK n’a fait aucune annonce particulière, si ce n’est qu’il a confirmé
qu’il serait officiellement investi le 4 septembre. >> LIRE AUSSI : "Mali : pourquoi IBK n’a pas gagné Tombouctou" la suite après cette publicité Aucune déclaration forte
non plus : il a simplement exprimé sa "profonde gratitude" à ses électeurs ainsi qu’à la communauté internationale, a adressé un "salut républicain et confraternel" à son
rival malheureux, Soumaïla Cissé, puis a évoqué des généralités sur son programme de futur chef d’État. Après les salutations islamiques d’usage en arabe, dont il a usé à foison pendant la
campagne, IBK a affirmé que "l’ampleur de sa victoire aux allures de plébiscite" (77,62 % des voix) exprimait "l’attente" de ses concitoyens à voir le Mali sortir de la
crise. la suite après cette publicité >> LIRE : "Cissé, Wade, Banda… Les bons perdants des élections en Afrique" FORMULES VAGUES la suite après cette publicité "Je serai
le président de tous les Maliens", a-t-il martelé, assurant que son "premier devoir sera le rassemblement de tous les Maliens". Un enchaînement de formules vagues dont il est
bien difficile de tirer des conclusions sur les premières mesures concrètes que prendra le nouveau président. "Je serai le président de la réconciliation nationale, une réconciliation
nécessaire pour répondre aux exigences légitimes de la population : reconstruction de l’État de droit, redressement de l’armée et de l’école, lutte contre la corruption, développement
économique et social (…) Je serai le président de la refondation nationale", a-t-il ajouté, avant d’enchaîner avec un discours en bambara, beaucoup plus spontané. la suite après cette
publicité Là encore, rien de très concret, mais beaucoup plus de bons mots et de références à Allah. Ceux qui s’attendaient à des prises de positions fortes sur le caractère laïc de l’État
ou une définition plus précise de ses engagements de campagne en seront donc pour leurs frais. Session de rattrapage lors du discours d’investiture, le 4 septembre ? ________ PIERRE-FRANÇOIS
NAUDÉ, _envoyé spécial, avec_ BABA AHMED, _à Bamako_ LA MATINALE. Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.