
Une famille de squatteurs occupe son troisième logement en dix ans à bar-sur-loup
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Une famille squatte depuis plus de sept mois un logement à Bar-sur-Loup (Alpes-Maritimes). Habituée aux procédures judiciaire, elle avait fait l'objet d'une mesure d'expulsion
par la préfecture en août dernier. Cadenas forcés, portes vitrées brisées, serrures changées, usurpation d'identité... Voilà sept mois qu'Hélène, propriétaire d'un logement à
Bar-sur-Loup (Alpes-Maritimes), déplore les conséquences du squat d'une famille coutumière du fait. Déjà expulsés de deux logements auparavant, les squatteurs sévissent depuis dix ans
et sont habitués aux procédures judiciaires. Le logement d'Hélène est normalement réservé à ses deux enfants en situation de handicap. Cette situation suscite chez la mère de famille
une inquiétude et un stress importants en raison de menaces répétées. "Plus on leur demandait de partir, plus les menaces grandissaient. Au début, c'étaient des petites menaces
insidieuses. Après, ils me disaient 'on va faire venir des gens pour s'occuper de vous, on connaît du monde', puis ils bloquaient mon portail en disant 'je vais te tuer,
je vais te crever'", énumère-t-elle au micro de BFM Nice Côte d'Azur. UNE LOI POUR ACCÉLÉRER LES PROCÉDURES "Ils connaissent les lois par cœur. C'est pour ça
qu'ils ont pu faire durer la procédure sept ans chez la précédente victime. Ils font tout pour faire différer les jugements, provoquer des insalubrités des logements et se rendre
insolvables", constate Hélène. Afin d'éviter ce type de cas de figure, une loi votée en juillet permet désormais d'accélérer les procédures. "Ce qu'il se passe
aujourd'hui ne ressemble plus à ce qu'il se passait auparavant. Les décisions peuvent être exécutées beaucoup plus rapidement. Vous voyez que nous ne sommes pas en train
d'attendre trois ou quatre mois. Le tribunal judiciaire se prononce sur l'expulsion. En appel, c'est 15 jours", explique Me Le Gars, l'avocat d'Hélène au
barreau de Nice. Sur le même sujet La préfecture a ordonné l'expulsion des squatteurs en août 2023. Mais la famille a aussitôt déposé un référé liberté pour contester cette décision.
Une juge a validé le référé. L'affaire doit maintenant être tranchée par le Conseil d'État. Claudia Olivier et Livio Ferrero avec Milan Busignies