
Eau fraîche, brumisation, lunettes de soleil... Ces nouvelles obligations pour protéger les salariés en cas de canicule
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Le gouvernement a signé un décret détaillant une liste de mesures à adopter par les employeurs en cas de risques liés à la chaleur afin protéger leurs salariés. Les entreprises doivent mieux
protéger leurs salariés. Un décret visant à renforcer les obligations des employeurs en matière de prévention du risque de la chaleur est paru dimanche 1er juin au Journal officiel.
Concrètement, le décret introduit au sein du code du travail plusieurs mesures liées aux fortes chaleurs, a précisé le ministère du Travail dans un communiqué. Lorsqu'un risque
d'"atteinte à la santé et à la sécurité des travailleurs lié à l'exposition à des épisodes de chaleur intense" est identifié, l'employeur devra ainsi notamment faire
évoluer l'organisation du travail. > Cela comprend des mesures visant à "adapter les horaires, suspendre > les tâches pénibles aux heures les plus chaudes, mieux ajuster les
> périodes de repos". VOLETS, EAU FRAÎCHE, CASQUETTES... Les postes de travail devront être aménagés pour amortir les effets des rayonnements solaires et l'accumulation de
chaleur, par des dispositifs filtrants ou occultants, de la ventilation ou de la brumisation. L'eau potable fraîche mise à disposition des travailleurs devra être augmentée autant
qu'il est nécessaire. L'accès à l'eau devra être garanti, avec un minimum de trois litres par jour et par personne en l'absence d'eau courante. > Les employeurs
devront encore "fournir des équipements adaptés > (vêtements respirants ou rafraîchissants, couvre-chefs, > lunettes...) et accorder une attention particulière aux >
travailleurs vulnérables, notamment les femmes enceintes". L'INSPECTION DU TRAVAIL PEUT AGIR Ces nouvelles dispositions entreront en vigueur le 1er juillet prochain, selon le
décret signé par Catherine Vautrin, la ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, ministre chargée du Travail et de l'Emploi, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition
écologique, et Annie Genevard, ministre de l'Agriculture. "Dans le cas où cette liste de mesures ou actions de prévention contre les risques professionnels liés aux épisodes de
chaleur intense n'est pas définie, l'inspection du travail dispose de la possibilité de mettre en demeure l'employeur de l'établir", précise le ministère dans son
communiqué. L'été dernier, environ 1.500 contrôles avaient été menés par l'inspection du travail. "En responsabilisant davantage les employeurs et en outillant
l'inspection du travail, nous renforçons concrètement la prévention pour protéger les salariés, en particulier les plus exposés", a notamment souligné Catherine Vautrin, citée dans
le communiqué. MC avec AFP