Nord: accusée d'avoir giflé sa professeure, une collégienne placée en garde à vue au cateau-cambrésis

Nord: accusée d'avoir giflé sa professeure, une collégienne placée en garde à vue au cateau-cambrésis


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Une collègienne du Cateau-Cambrésis (Nord) a été interpellée ce lundi 19 mai après avoir giflé sa professeure de français durant un cours. Celle-ci a déposé plainte, alors que le parquet de


Cambrai a ouvert une enquête. Une jeune fille de 15 ans a été placée en garde à vue ce lundi 19 mai après avoir giflé sa professeure de français en plein cours, au sein du collège


Jean-Rostand du Cateau-Cambrésis (Nord), rapportent nos confrères de France Bleu. L'adolescente, scolarisée au sein du collège, a été interpellée dans la matinée de lundi. Sa garde à


vue a duré "moins de 24 heures" d'après la procureure de la République de Cambrai Ingrid Görgen, citée par nos confrères. Selon la rectrice de l'académie de Lille,


relayée par France Bleu, la collégienne est arrivée en retard lors de son cours de français, "sans motif valable". Le rectorat informe que "l’enseignante a prononcé son


exclusion du cours. L’élève ayant tardé à sortir, l’enseignante l'a accompagnée vers la porte. Dans ce contexte, l’élève a porté un coup à l’enseignante, tout en tenant des propos


insultants". "DES PROBLÈMES D'INDISCIPLINE ASSEZ GRAVES" CE LUNDI La professeure a reçu le soutien du rectorat et de ses collègues et a porté plainte. Une enquête a été


ouverte. L'élève est, quant à elle, visée par une mesure conservatoire et une procédure disciplinaire. Elle était "déjà connue pour être problématique" dans d'autres


établissements, d'après Jean-François Caremel, secrétaire académique du SNES-FSU. Dans un courrier adressé aux parents d'élèves, la direction du collège Jean-Rostand a évoqué


"des problèmes d'indiscipline assez graves" au sein de l'établissement ce lundi 19 mai. "Les élèves concernés ont été mis à l'écart, afin d'apaiser la


gestion de la vie scolaire. Ces élèves rencontrent par ailleurs, des situations psychologiques défavorables", précise le courrier. Mathias Fleury