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Selon des documents judiciaires dévoilés ce jeudi 29 mai par ses avocats, Donald Trump souffrirait d'une angoisse mentale depuis la diffusion d'une interview de l'émission

"60 minutes" de la chaîne CBS News. Émission dans laquelle l'ancienne candidate à la présidentielle Kamala Harris aurait été présentée favorablement par rapport au président

américain. Une histoire à 20 milliards. Ce mercredi, les avocats du président américain Donald Trump ont annoncé que leur client souffre d'une "angoisse mentale" depuis

l'automne 2023. En cause, un montage diffusé par la chaîne CBS News d'une interview de "60 Minutes" avec son adversaire démocrate Kamala Harris, où la réputation de

Donald Trump aurait été mise à mal. Pour comprendre la relation entre le président des États-Unis et la chaîne américaine qui attire près de dix millions de téléspectateurs grâce à son

émission hebdomadaire, il faut remonter à la campagne présidentielle de 2024. Le 7 octobre, la chaîne diffuse la même interview de Kamala Harris dans deux émissions de la même journée,

"60 Minutes" et "Face the Nation". Problème pour Trump: le montage montrerait son opposante donner deux réponses différentes à la même question de Bill Whitaker,

présentateur de l'émission. Un fait justifié immédiatement par la chaîne, comme l'explique Associated Press. CBS a indiqué que chaque réponse s'inscrivait dans la longue

réponse de Kamala Harris, mais qu'elle avait été modifiée pour être plus concise. Selon ses avocats, la réputation de Trump en tant que "créateur de contenu (en ligne, NDLR)"

a également été mise à mal par l'attention accordée à l'interview. "CONFUSION GÉNÉRALISÉE ET UNE ANGOISSE MENTALE" Une réponse qui ne plaît pas à l'occupant de la

Maison Blanche, qui a donc attaqué Paramount Global, maison mère de CBS, ce jeudi dans une plainte devant le tribunal de district d'Amarillo, au Texas. Il réclame 20 milliards de

dollars de dommages et intérêts. Malgré les efforts de la chaîne pour classer l'affaire sans suite, un accord serait en préparation entre les deux parties. Depuis, Bill Owens, célèbre

producteur de l'émission, a démissionné en signe de protestation. Edward Andrew Paltzik, un des avocats du président américain, a déclaré que la diffusion de l'interview de Kamala

Harris a conduit à une "confusion généralisée et à une angoisse mentale chez les consommateurs, y compris les plaignants, concernant un nom familier des médias traditionnels qui déforme

apparemment de manière trompeuse ses émissions, puis résiste aux tentatives de nettoyage des archives publiques". Toujours selon son conseil, la diffusion de ces deux extraits aurait

détourné l'attention des électeurs américains de Trump et sa plateforme Truth Social. Et d'ajouter que Trump, décrit comme une "icône médiatique" par ses avocats, a été

"contraint de consacrer beaucoup de temps, d’argent et d’efforts à la correction des archives publiques". Lilian Pouyaud avec agence