
"des souffrances insupportables": l'ambassadeur palestinien à l'onu fond en larmes en décrivant la mort des enfants à gaza
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L'ambassadeur de la Palestine auprès de l'ONU Riyad Mansour a fondu en larmes, ce mercredi 28 mai devant le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU), en
évoquant la guerre qui touche depuis plus d'un an les Palestiniens. Une nouvelle prise de parole dans l'émotion. Riyad Mansour, le représentant de la Palestine, a fondu en larmes
en évoquant la guerre à Gaza ce mercredi 28 mai, au siège mondial de l'Organisation des Nations Unies à New-York. Le diplomate âgé de 78 ans était particulièrement ému en évoquant la
situation alimentaire des jeunes Gazaouis. "AU-DELÀ DE LA TOLÉRANCE HUMAINE" En larmes, Riyad Mansour évoque devant le parterre de représentants des Nations unies la situation
humanitaire particulièrement dramatique pour les enfants. > "Les images d'enfants mourant de faim, les images de mères > enlaçant les corps de leurs petits immobiles,
caressant leurs > cheveux, leur parlant, s'excusant auprès d'eux, sont > insupportables", s'emporte le représentant palestinien. "J'ai des petits-enfants.
Je sais ce qu’ils représentent pour leurs familles (…) Les flammes et la faim dévorent les enfants palestiniens. C'est pourquoi nous sommes si indignés", a-t-il ajouté, évoquant
une situation humanitaire qui va "au-delà de la tolérance humaine" et a besoin de l'intervention de l'organisation internationale. En janvier dernier, Riyad Mansour avait
déjà pris la parole, toujours avec émotion, pour lire une lettre du docteur Mahmoud Abu Nujaila, décédé dans une frappe israélienne lancée sur l’hôpital Al-Awda (au nord de l’enclave), où
il travaillait, en novembre 2023. Ce mercredi, un haut responsable de l'ONU a affirmé qu'une quarantaine de personnes avaient été blessées, la plupart par des tirs de militaires
israéliens, en marge d'une distribution d'aide humanitaire par une nouvelle organisation, soutenue par les États-Unis, mais soupçonnée de liens avec Israël. Une information
démentie par Israël qui reconnaît néanmoins "tirs de sommation en l'air". Lilian Pouyaud