Maine-et-loire: un couple retrouvé mort à leur domicile, un probable féminicide suivi d'un suicide

Maine-et-loire: un couple retrouvé mort à leur domicile, un probable féminicide suivi d'un suicide


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Une femme de 34 ans et son mari de 37 ans ont été découverts morts à leur domicile dans la nuit du lundi 2 au mardi 3 juin dans le Maine-et-Loire. Les enquêteurs pensent que ce dernier a tué


sa compagne avant de se suicider. Un couple de trentenaires a été retrouvé mort dans la nuit du lundi 2 au mardi 3 juin à son domicile de Morannes-sur-Sarthe (Maine-et-Loire), a appris


l'AFP auprès du parquet d'Angers. Celui-ci privilégie l'hypothèse d'un féminicide suivi d'un suicide. > "On a eu une intervention cette nuit avec le décès de


 deux > personnes, une femme de 34 ans et son mari de 37 ans. Les décès > sont par balles. C'est très vraisemblablement un féminicide suivi > d'un suicide", a déclaré


 le procureur de la République d'Angers > Éric Bouillard. LE COUPLE EN INSTANCE DE SÉPARATION "Le couple, pas connu de la justice, était en séparation. Le couple avait quatre


enfants, c'est l'aîné qui a donné l'alerte", a ajouté le magistrat, qui devrait publier un communiqué de presse dans la journée. Les enfants ont fait l'objet


d'une prise en charge médico-psychologique. Les faits ont eu lieu vers 2 heures du matin dans cette commune d'environ 2.000 habitants, située au nord d'Angers. Les


investigations se poursuivent pour préciser le déroulé du drame, confiées à la gendarmerie d'Angers. En 2023, 96 femmes ont été victimes de féminicide conjugal en France, selon le


dernier bilan du ministère de l'Intérieur publié en novembre. 3919: LE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE POUR LES FEMMES VICTIMES DE VIOLENCES Le "3919", "Violence Femmes Info",


est le numéro national de référence pour les femmes victimes de violences (conjugales, sexuelles, psychologiques, mariages forcés, mutilations sexuelles, harcèlement...). C'est gratuit


et anonyme. Il propose une écoute, informe et oriente vers des dispositifs d'accompagnement et de prise en charge. Ce numéro est géré par la Fédération nationale solidarité femmes


(FNSF). E.F. avec AFP