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Jusqu’ici restreint à une authentification par carte CPS, l’accès à la consultation du DMP et aux services sécurisés de amelipro est désormais également possible via Pro Santé Connect avec

une e-CPS, répondant à de nombreuses situations d’exercice des professionnels, notamment en mobilité. « _On n’a pas toujours sa carte CPS et un lecteur de carte à puce sous la main, mais il

est rare qu’on soit très éloigné de son smartphone._ » témoigne un professionnel de santé. Pro Santé Connect offre donc un accès facilité aux données patient (identification et droits) ainsi

qu’à son historique de soins, notamment lorsqu’il n’est pas connu d’un professionnel au moment de sa prise en charge, par exemple en situation d’urgence. « _Cette évolution était attendue

pour faciliter nos interventions au domicile des patients_ » ajoute un médecin membre de SOS Médecins. A l’instar de France Connect + pour les usagers (authentification renforcée à 2

facteurs), Pro Santé Connect devient le moyen d’identification électronique de référence des professionnels de santé, leur permettant progressivement d’accéder à l’ensemble des services

numériques en santé, sans devoir se réauthentifier à chaque fois, tout en conservant le contexte d’un dossier patient, d’un service à un autre. “_Beaucoup de temps gagné depuis hier avec

l’accès à amelipro et à la consultation du DMP avec Pro Santé Connect. L’outil ne se déconnecte pas entre chaque consultation …_” déclare un médecin ayant déjà utilisé cette fonctionnalité.

L’activation de la e-CPS des professionnels avec leur smartphone repose sur leur enregistrement dans le répertoire partagé des professionnels intervenant dans le système de santé (RPPS).

Pour de nombreux professionnels de santé, l’autorité en charge de leur enregistrement dans le RPPS est l’Ordre professionnel qui les représente. Aussi, un travail important de sécurisation

de l’identification électronique des professionnels de santé a été réalisé ces derniers mois par les équipes de l’Agence du Numérique en Santé (ANS), de l’Assurance Maladie, de la Délégation

ministérielle au numérique en santé (DNS) et des Ordres professionnels, fortement mobilisés : ●    Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM) ●    Conseil national de l’Ordre des

masseurs-kinésithérapeutes  (CNOMK) ●    Conseil national de l’Ordre des sages-femmes (CNOSF) ●    Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP) ●    Ordre National des infirmiers (ONI)

●    Ordre National des pédicures-podologues (ONPP) ●    Ordre National des chirurgiens-dentistes (ONCD) Les professionnels de santé concernés peuvent désormais utiliser leur e-CPS pour se

connecter aux services socles du numérique en santé que constituent le DMP et les téléservices amelipro (au plus tard fin janvier selon les professions). En parallèle, les travaux engagés

sur l’extension du RPPS aux autres professions se poursuivent en 2023 (bascule des dernières professions d’ADELI vers le RPPS, extension du RPPS aux acteurs du médico-social, etc.), afin de

permettre l’activation de la e-CPS comme moyen d’identification électronique aux services numériques pour tous les professionnels intervenant dans le système de santé. C’est une étape

importante pour Pro Santé Connect et pour les professionnels de santé, qui s’inscrit dans la trajectoire de la nouvelle feuille de route du numérique en santé 2023-2027 (actuellement en

concertation publique).  A partir de 2023, l’utilisation de Pro Santé Connect sera généralisée pour l’accès à l’ensemble des services socles et aux téléservices de l’Assurance Maladie, de

manière intégrée dans les logiciels métier des professionnels de santé, notamment les logiciels référencés dans le cadre du programme Ségur numérique (vague 2). Dans la dynamique

d’alimentation systématique de Mon espace santé avec les documents de santé des usagers, il est également essentiel que les professionnels puissent s’appuyer sur les données de santé

partagées par leurs patients, afin d’améliorer la prévention et la prise en charge. Avec Pro Santé Connect, ils pourront bientôt utiliser de manière tout aussi fluide et sécurisée, « sans

couture » depuis leurs logiciels, tous les services numériques en santé, nationaux, régionaux, publics ou privés, référencés dans le Bouquet de services pour les professionnels (BSP). À

PROPOS DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PRÉVENTION : le ministre de la Santé et de la Prévention prépare et met en œuvre la politique du Gouvernement dans ces domaines. Au sein du

ministère, la Délégation ministérielle au Numérique en Santé (DNS) assure le pilotage de l’ensemble des chantiers de transformation du numérique en santé. La DNS est rattachée directement au

ministre de la Santé et de la Prévention. Elle assure un pilotage resserré de l’Agence du Numérique en Santé. À PROPOS DE L’AGENCE DU NUMÉRIQUE EN SANTÉ (ANS) : l’ANS accompagne la

transformation numérique de notre système de santé, devenue aujourd’hui incontournable. L’ANS assure trois grandes missions. La première vise à réguler la e-santé en posant les cadres et les

bonnes pratiques, notamment en termes de sécurité et d’interopérabilité pour faciliter le partage et les échanges de données de santé en toute confiance. La deuxième mission consiste à

conduire les projets d’intérêt national sous l’égide des pouvoirs publics. Enfin, l’ANS accompagne le déploiement national et territorial des outils et projets numériques en santé afin de

développer les usages et de favoriser l’innovation.  Á PROPOS DE L’ASSURANCE MALADIE : Depuis 75 ans, l’Assurance Maladie joue un rôle majeur au service de la solidarité nationale en

assurant la gestion des branches Maladie et Accidents du travail et Maladies professionnelles du régime général de la Sécurité sociale. Afin de pouvoir protéger durablement la santé de

chacun, à chaque étape de la vie, elle agit en proximité auprès de l’ensemble des acteurs, assurés, professionnels de santé, entreprises, institutionnels… et crée les conditions pour assurer

collectivement la pérennité du système. Acteur pivot du système, elle œuvre au quotidien pour garantir l’accès universel aux droits et permettre l’accès aux soins, pour accompagner chaque

assuré dans la préservation de sa santé et pour améliorer en permanence l’efficacité du système. Elle s’appuie pour cela sur l’expertise de ses plus de 80 000 collaborateurs, répartis sur

l’ensemble du territoire au sein de la Caisse nationale et des 102 caisses primaires d’assurance maladie, des 16 directions régionales du Service médical, des quatre caisses générales de

sécurité sociale (CGSS) et de la caisse de sécurité sociale (CSS) dans le cas de Mayotte, des 20 caisses d’assurance retraite et de la santé au travail (Carsat) et des 13 unions de gestion

des établissements de caisse d’Assurance Maladie (Ugecam) qui partagent le même mot d’ordre au service de la santé de tous : AGIR ENSEMBLE, PROTEGER CHACUN.