Claude guéant incarcéré en application d'une condamnation de 2017

Claude guéant incarcéré en application d'une condamnation de 2017


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Claude Guéant a été incarcéré lundi matin à la prison de la Santé, en application de sa condamnation en 2017 dans l'affaire des primes en liquide du ministère de l'Intérieur, a


indiqué à l'AFP son avocat, Philippe Bouchez El Ghozi, confirmant une information de LCI. Claude Guéant a été incarcéré lundi matin à la prison de la Santé, en application de sa


condamnation en 2017 dans l'affaire des primes en liquide du ministère de l'Intérieur, ont indiqué son avocat et le parquet général de Paris, confirmant une information de LCI. La


suite après cette publicité La suite après cette publicité INCARCÉRÉ À LA SANTÉ À PARIS L'ancien grand commis de l'État, 76 ans, avait été condamné à deux ans d'emprisonnement


dont un an ferme et 75.000 euros d'amende en appel en janvier 2017, une peine devenue définitive deux ans plus tard après le rejet de son pourvoi en cassation. Depuis, il purgeait


cette peine sous le régime de la liberté conditionnelle. Début novembre, cependant, la cour d'appel de Paris a révoqué une partie de son sursis (3 mois) et de sa liberté conditionnelle


(6 mois), estimant que Claude Guéant ne réalisait pas les versements nécessaires pour payer l'amende et les dommages et intérêts qu'il s'était vu infliger. La suite après


cette publicité La suite après cette publicité "En exécution de deux arrêts rendus le 9 novembre dernier, l'intéressé s'est présenté ce jour au service de l'exécution des


peines du parquet de Paris et a été incarcéré au centre pénitentiaire de Paris-La-Santé", écrit lundi le parquet général dans un communiqué. NEUF MOIS SOUS ÉCROU L'ex-bras droit


de Nicolas Sarkozy a été placé sous écrou pour neuf mois, a indiqué à l'AFP son avocat Me Philippe Bouchez El-Ghozi, qui a annoncé son intention de saisir le juge d'application des


peines pour obtenir un aménagement, soulignant l'état de santé "préoccupant" de son client. La suite après cette publicité La suite après cette publicité "Il paye ce


qu'il peut payer, c'est-à-dire 3.000 euros par mois, il n'a pas d'argent caché donc il ne peut pas payer plus, et malgré ça, on a décidé qu'on l'enverrait en


prison", a-t-il déploré. Ces décisions de la cour d'appel avaient entraîné une réouverture, rarissime, des débats dans l'affaire des sondages de l'Élysée, pour laquelle


l'ex-secrétaire général de l'Élysée a comparu en octobre et novembre au tribunal de Paris aux côtés de quatre anciens proches de Nicolas Sarkozy. Lors d'une audience le 3


décembre, Claude Guéant a répété: "J'ai fait tout ce que je pouvais et je fais tout ce que je peux pour m'acquitter de ma dette". La suite après cette publicité 36% DE SA


DETTE ACQUITTÉE Le représentant du parquet national financier (PNF) a au contraire estimé que l'ancien ministre ne "respectait pas les décisions de justice", alourdissant ses


réquisitions contre lui, de un an d'emprisonnement dont six mois ferme, à un an d'emprisonnement ferme. Le procureur financier avait fait valoir que "seulement 36%" de


sa dette d'environ 190.000 euros au Trésor public a été acquittée et ce, pour "une grande partie, de façon contrainte par le biais de saisies". La décision dans l'affaire


des sondages est attendue le 21 janvier.