
Ol-asse : un perdu de vue de l’élite ne regrette rien
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CLUB FORMATEUR RÉPUTÉ EN RÉGION PARISIENNE, L’ATHLETIC CLUB DE BOULOGNE-BILLANCOURT POSSÈDE AUSSI UNE ÉQUIPE PREMIÈRE DE BON NIVEAU PUISQU’ELLE ÉVOLUE EN CFA, LE QUATRIÈME ÉCHELON FRANÇAIS.
Et pour se renforcer avec un joueur d’expérience, le club des Hauts-de-Seine a recruté Sylvain Monsoreau cet été. Tout proche de l’équipe de France dans ses meilleures années, ce défenseur
central pouvant également jouer latéral gauche avait quelque peu disparu de la circulation après la fin de son aventure à Saint-Etienne, passant par Troyes, l’Inde puis un club de DHR en
Rhône-Alpes. A 35 ans, il entend désormais préparer ses diplômes d’entraineur et donner un coup de main au club banlieusard. Interrogé par Le Parisien, Sylvain Monsoreau est revenu sur sa
carrière, et notamment ses passages à Lyon et Saint-Etienne, et en est plutôt fier même s’il n’a pas réellement marqué les esprits. «_ Je n’étais pas prédestiné à devenir un joueur de
football professionnel. C’est très compliqué d’évoluer au plus haut niveau sans passer par la case centre de formation. J’étais bon techniquement mais il m’a manqué un peu de vitesse et de
puissance. Il aurait fallu que je sois un peu plus agressif dans mon jeu. Mais j’ai quand même réalisé une belle carrière… (…) C’était difficile de refuser Lyon, le meilleur club français en
2005. On m’a positionné à gauche et j’étais la doublure d’Eric Abidal mais j’ai quand même disputé 25 matchs et obtenu un titre de champion de France. A Saint-Etienne, le club venait de
retrouver la Coupe d’Europe en 2008. Il y avait un beau projet. Mais les Verts ont changé d’entraîneur (…). Avoir eu la chance de pouvoir remporter un titre de champion de France, gagner la
Coupe de la Ligue ou participer à un match de Coupe d’Europe à San Siro (contre l’Inter avec Sochaux)… Je suis un privilégié_ », a ainsi résumé le joueur également passé par Sochaux et
Monaco, et qui garde un souvenir positif de son époque professionnel, même si cela avait été tendu à Saint-Etienne, où il avait été mis à l’écart pendant un an, avant de faire un procès,
remporté en 2015, sur cette mise au placard.