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Nos coureurs relient Binche à Longwy aujourd’hui. Et comme la route est longue, pour traverser les Ardennes, je me suis dit qu’un peu de sucre et de gras ne leur ferait pas de mal ! A

Binche, située dans la province du Hainaut, il y a un Carnaval, célèbre dans le monde entier depuis le Moyen-Age. Il a lieu durant les 3 JOURS QUI PRÉCÈDENT LE CARÊME et attire des foules de

visiteurs. Et comme dans tous les carnavals, on y trouve DES SPÉCIALITÉS RICHES EN CALORIES, GRASSES ET SUCRÉES ! A l’origine de ce type d’aliments, le besoin d’emmagasiner des réserves

pour tenir le coup durant la période de carême : des gaufres, des crêpes et des beignets en grandes quantités ! Les crêpes sont salées, composées d’un mélange de bière, de farine de blé et

de sarrasin et garnies de fromage fort. Comme on les mange par deux, on les appelle les doubles !  Après ça, on a plutôt envie de quelque chose de léger, un fruit par exemple. Et vous allez

voir que les vieilles coutumes ont du bon ! LES STARS DU CARNAVAL DE BINCHE SONT BAPTISÉES LES GILLES. Il s’agit de personnages habillés d’un costume folklorique, rouge, jaune et noir,

coiffés d’un chapeau à plumes d’autruche, des sabots de bois et des clochettes aux pieds. Ils dansent au son du tambour et des cuivres, et le jour du défilé, ILS LANCENT SUR LA FOULE DES

DIZAINES DE TONNES D’ORANGES SANGUINES ! En recevoir une est un vrai signe de chance pour les participants… mais je rappelle que le carnaval a lieu fin janvier !  A Longwy, on aime beaucoup

LE MACARON DE NANCY, QUI N’EST PAS VRAIMENT UNE NOUVEAUTÉ, puisqu’il aurait été inventé avant la Révolution, dans un couvent. Vous n’imaginez pas le nombre de friandises inventées par les

bonnes sœurs ! La règle de la communauté du Saint-Sacrement interdisait la viande sous toutes ses formes, mais pas les pâtisseries ni les sucreries.   En 1793, quand la loi oblige les

couvents et les monastères à fermer, DEUX SŒURS, MARGUERITE-SUZANNE GAILLOT ET ELISABETH MORLOT se réfugient à Nancy, rue de la Hache. On raconte qu’elles confectionnaient leurs délicieux

macarons aux amandes pour survivre. Très vite, la population locale les surnomme "les Sœurs Macaron”. La nièce et le neveu de Sœur Elisabeth, ont recueilli la recette à sa mort. Ils ont

abandonné leur ferme pour s’établir comme pâtissiers, et ils ont eu raison, parce que ce secret jalousement gardé a fait leur fortune ! CROUSTILLANTS EN SURFACE ET MOELLEUX À L’INTÉRIEUR,

ces petits macarons font l’affaire pour un grignotage en pause récup‘ !