Je préfère manger à la cantine avec les copains et les copines - ici

Je préfère manger à la cantine avec les copains et les copines - ici


Play all audios:


Face à l'inflation des produits alimentaires, les professionnels de la restauration collective tirent la sonnette d'alarme. Willy Rovelli fait le point avec ses invités. La HAUSSE


DES COÛTS DE L'ALIMENTATION ET DE L'ÉNERGIE touche aussi la restauration scolaire qui se retrouve désormais en difficulté notamment pour l’achat des matières premières. Opposé à


l’idée de remplacer ces dernières par des produits moins qualitatifs, les professionnels du secteur en appellent à la RESPONSABILITÉ COLLECTIVE DES POUVOIRS PUBLICS.  Restau'co, le


réseau interprofessionnel de la restauration collective, représente le secteur public et “_est dépendant des budgets définis par les collectivités municipales, départementales, régionales ou


nationales_” explique sa directrice MARIE-CÉCILE ROLLIN. “_Et aujourd’hui les coups de productions ont augmenté sur les produits que nous achetons et on a du mal en cantine à répercuter ses


coups_”.  “_Dans un plateau repas, il y a 2 euros de coût de l’alimentation et puis ensuite, il y a_ _LES COÛTS DE FONCTIONNEMENT_ _de la cuisine elle-même, du personnel et de la


distribution du repas_”. Une augmentation de 20 CENTIMES PAR REPAS éviterait “_d’aller chercher de l’économie dans la qualité des produits_”.  > On peut diminuer les portions mais on peut


 aller jusqu’à enlever > certaines viandes nobles Mais attention rappelle Marie-Cécile Rollin, “_toutes les personnes et tous les enfants n’ont pas accès chez eux au bœuf bourguignon, la


cantine est parfois le seul endroit où ils ont accès à de la viande noble_”.  Certaines collectivités ont déjà augmenté leur budget, “ce sont des choix politiques” mais d’autres n’en n’ont


PLUS FORCÉMENT LA POSSIBILITÉ car elles subissent énormément d’augmentations. "_C’est pour ce qu’on demande à l’Etat de venir donner un coup de pouce à cette restauration collective_”.


  Et puis vous avez peut-être vu sur les Réseaux sociaux ou dans les journaux CES PHOTOS DE PLATEAU REPAS servis dans des cantines de fac en Bretagne avec dans l’assiette un petit bout de


saucisse et de fromage sur un peu de salade... Pour NATHAN GUILLEMOT, membre d'Union Pirate, le premier syndicat étudiant de Rennes 2, “_c’est malheureusement quelque chose qui arrive


quand des étudiants ne peuvent pas prendre une partie du plat ou qui arrivent en fin de service mais ce n’est pas tout le temps comme ça_”.  “_ON A LA CHANCE D’AVOIR UN TARIF SOCIAL À 3,30


OU 1 EUROS_ _et pour les étudiants les plus précaires, ce repas est parfois le seul de la journée préparé avec une réflexion diététique_”. Le tarif a 1 euro est né suite à la pandémie du


Covid et est destiné aux enfants boursiers.  “_On a fait remonter les choses au Crous, on est en court de discussion,_ _ON FAIT TOUS CE QU’ON PEUT POUR AMÉLIORER LES CHOSES_”.