
Si j'osais : donc, on en est encore là
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Si j’osais ce matin je dirais : donc on en est encore là. Au XXIème siècle, après Jules Ferry, les hussards de la république, les grandes manifs de 81 pour défendre l’école libre.On parle de
l’école ce matin dans cette chronique. Des deux écoles pourrait-on dire. Celle de la calotte et celle de la République. A Pau, c’est L’immaculée Conception contre les collèges du Bois
d’Amour ou de Clermont. Le premier qui remet l’uniforme, qui propose des confesses, qui reçoit le très très conservateur Evèque Aillet. Qui ambitionne de sauver les élèves en remettant
l’Eglise au centre du village. Pardon mais c’est le directeur qui le dit lui-même, Il est d’ailleurs notre invité dans quelques minutes.Et puis en face le public. Avec ses professeurs qui
eux ont tous eu le concours soit dit en passant. Ce collège public de l’enseignement obligatoire. Avec ses difficultés bien sûr, son manque de moyen, mais aussi son complexe d’infériorité
par rapport aux boites à surdoués. Ce collège public qui accueille les bien nés comme les autres. Une institution que ne sait pas se vendre mais que beaucoup nous envient. Une institution
que l’on adore détester aussi. Jugée trop laxiste dans l’absolu, mais trop sévère avec nos enfants.Si j’osais, je dirais vivement qu’on sonne la fin de la récré.
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