Durcissement des règles de l'assurance-chômage : bonne nouvelle pour ces restaurateurs marseillais  - ici

Durcissement des règles de l'assurance-chômage : bonne nouvelle pour ces restaurateurs marseillais - ici


Play all audios:


Dimanche 26 mai, le Premier ministre a confirmé le durcissement des règles d'obtention du chômage. Selon Gabriel Attal, c'est une mesure pour aller vers le plein-emploi et


valoriser encore plus le travail. À Marseille, certains restaurateurs perçoivent ce changement d'un bon œil. Il doit passer par décret dès le 1er juillet pour entrer EN APPLICATION AU


1ER DÉCEMBRE. Le gouvernement a confirmé dimanche 26 mai par la voix du Premier ministre, le durcissement des règles d'obtention de l'assurance-chômage. Selon Gabriel Attal,


_"c'est une solution pour arriver au plein-emploi alors que le taux de chômage en France est de 7,5%. Nos chefs d'entreprise, de petites PME le disent, on n'arrive pas à


recruter alors que l'on a plein de postes ouverts"_. Si les syndicats CGT ou Force ouvrière sont vent debout contre ces nouvelles règles, DES RESTAURATEURS MARSEILLAIS SONT PLUTÔT


FAVORABLEs** à ce changement draconien comme à l'escale Borely. Pour Christophe Auribeau co-gérant de la brasserie le Greenwich : _"nous trouvons qu'il y a un abus. Il y a des


gens qui profitent depuis un certain nombre d'années de ce système où ils ne travaillent que six mois dans l'année et touchent le chômage durant les six derniers mois de


l'année._ _Je pense que ce durcissement peut les pousser à travailler, à changer leur fusil d'épaule et pourquoi pas à obtenir un CDI. Parce que c'est vrai que huit mois sur


vingt, ça va être difficile ou alors il faudra qu'ils enchaînent un boulot d'hiver et un boulot d'été"_. MESURE INJUSTE JUGENT CES DEMANDEURS D'EMPLOI Un


durcissement vu par beaucoup de demandeurs d'emploi COMME INJUSTIFIÉ. Pour Mohamed par exemple, interrogé devant un France travail - anciennement Pôle emploi - en plein cœur de


Marseille, le gouvernement ne prend pas le problème par le bon bout : "_ils ont utilisé le levier du chômage pour motiver les gens, mais ce n'est pas la bonne façon de faire._ _Si


on a vraiment pas envie de travailler, ce n'est pas ça qui va nous motiver. C'est plus d'avoir de meilleures conditions de travail avec de meilleures rémunérations qui va


faire venir tout le monde vers l'emploi. Il faut voir les vrais problèmes"_, conclut Mohamed. À LIRE AUSSI