La start-up grenobloise sysalp développe

La start-up grenobloise sysalp développe "micael", un distributeur automatique de vrac en grande surface - ici


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Déjà implanté dans deux magasins de grandes surfaces en Isère et en Savoie, "Micael", un distributeur automatique de vrac imaginé et fabriqué par la start-up grenobloise Sysalp,


sera bientôt disponible à l'espace Comboire à Échirolles (Isère). Le vrac en grande surface, ça vous dit quelque chose ? Sûrement. Mais est-ce que vous êtes déjà passés à côté de


distributeurs automatiques de produits en vrac ? Ils ne sont pas encore très nombreux mais une start-up grenobloise fondée en 2022, Sysalp, tente de les développer dans la région


Auvergne-Rhône-Alpes avec un modèle appelé "Micael". Et ce dans un souci de rendre L'ACHAT DE VRAC, UNE PRATIQUE PLUS RESPECTUEUSE DE L'ENVIRONNEMENT, PLUS ACCESSIBLE AUX


PERSONNES PEU HABITUÉES AUX MAGASINS BIO. Anne-Sophie Girard, co-fondatrice de Sysalp, explique à France Bleu Isère comment fonctionne le distributeur. FRANCE BLEU ISÈRE : EST-CE QUE VOUS


POUVEZ NOUS PRÉSENTER "MICAEL", VOTRE ROBOT DISTRIBUTEUR? ANNE-SOPHIE GIRARD : Oui, "Micael" c'est son petit nom qui veut dire "mieux consommer autrement et


local". Alors il change la façon d'acheter en vrac. Aujourd'hui, on a beaucoup de silos manuels en fait, et "Micael" permet de distribuer automatiquement en vrac,


c'est-à-dire qu'on peut choisir la quantité précisément, on peut choisir le prix, ou on peut choisir la portion de chaque produit qui est proposé. Cela nous permet de connaître le


prix avant de valider l'achat. Pour nous, c'est vraiment important puisque notre raison d'être, c'est la réduction des déchets. Le gaspillage alimentaire et le mieux


consommer sont importants tout comme le local qui est un idéal pour nous. "MICAEL" EST DISPONIBLE POUR LE MOMENT EN SAVOIE ET AU TOUVET (ISÈRE) DANS LES MAGASINS DE GRANDE


DISTRIBUTION. POURQUOI VOUS VOUS IMPLANTEZ DANS CE TYPE DE MAGASIN ? On a vu qu'aujourd'hui, on compte environ 20 à 25 % d'acheteurs réguliers en vrac qui sont plutôt dans les


magasins spécialisés bio. Chez Sysalp, on voudrait toucher les 80 % qui n'achètent pas régulièrement en vrac et qui vont donc en grandes et moyennes surfaces. C'est ça notre


objectif. UN "MICAEL" BIENTÔT À COMBOIRE ET DANS LES MAGASINS OÙ "MICAEL" EXISTENT DÉJÀ, QUEL EST LE BILAN ? Il est assez mitigé alors que, très concrètement, on répond à


100 % des freins des consommateurs qui sont identifiés par des études d'opinion. Ces freins sont principalement l'hygiène, la propreté du rayon, le prix des marques proposées, le


fait que ce soit que du bio, etc. Et malgré tout ça, le consommateur n'est pas tout à fait au rendez-vous. C'est à dire qu'on ne fait pas autant de vente qu'on aurait


voulu. C'est pour ça qu'en 2024, on a pris une décision d'aller voir pourquoi le consommateur n'achète pas en vrac, de dépasser les enquêtes qui existent


aujourd'hui. On voudrait vraiment étudier avec des universitaires la métropole de Grenoble et d'autres acteurs pour vraiment comprendre pourquoi le consommateur ne passe pas à


l'acte, malgré le fait qu'on ait répondu à tous les freins. LA PROCHAINE ÉTAPE POUR "MICAEL", C'EST UNE IMPLANTATION À VENIR AU LECLERC DE COMBOIRE, C'EST ÇA ?


Oui tout à fait. Ce sera notre troisième "Micael". Mais ce sera surtout un projet d'expérimentation sur la métropole de Grenoble qui serait cofinancé avec d'autres


organismes. Grâce à cela, on pourrait avoir 25 à 50 implantations de "Micael" dans des magasins de proximité, des supers, des hypers-marchés de la région grenobloise.