
Balkany : début du deuxième procès devant le tribunal correctionnel de Paris
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Le procès Balkany reprend, ce lundi, devant le tribunal correctionnel de Paris. La semaine dernière, le volet consacré à la fraude fiscale, les juges vont devoir étudier le dossier consacré
au blanchiment de fraude fiscale, de corruption, de blanchiment de corruption, de complicité de corruption, de prise illégale d'intérêt, de déclaration incomplète ou mensongère à la Haute
Autorité pour la transparence de la vie publique.
En fin de semaine dernière, quatre ans de prison ferme, avaient été requis à l'encontre du maire de Levallois, quatre ans, dont deux avec sursis, pour son épouse et première ajointe,
Isabelle Balkany ainsi qu'une peine d'inéligibilité de 10 ans, pour les deux.
Si la semaine dernière, le maire de Levallois comparaissait seul, son épouse, Isabelle, étant "interdite de tribunal par ses médecins", après sa tentative de suicide, cette semaine, Patrick
Balkany ne sera pas seul à la barre. Autour de lui, cinq autres mis en examen, dont Isabelle, dont on se sait toujours pas si elle pourra être présente et leur fils Alexandre, soupçonné
d'avoir signé des baux fictifs.
Jean-Pierre Aubry, un ancien basketteur, bras droit de Patrick Balkany à la mairie de Levallois-Perret, est décrit, par les enquêteurs, comme la cheville ouvrière du montage financier qui a
permis l'acquisition du riad de Marrakech.
L'avocat Arnaud Claude, ex-associé de Nicolas Sarkozy et intime des Balkany, est considéré comme le possible "maître d'oeuvre", dans la création de sociétés offshore. Il aurait également
permis l'acquisition d'une partie du patrimoine des Balkany.
Mohamed Al Jaber est le richissime homme d'affaires saoudien, soupçonné d'avoir financé le riad de Marrakech, alors qu'il avait en charge la construction de deux tours, à Levallois, sur les
bords de Seine, des tours de plus de 160 mètres, qui n'ont jamais vu le jour, mais ont coûté cher à la ville.
Les juges vont devoir essayer de porter la lumière sur le financement de différents biens des Balkany. La tâche n'est pas simple, le dossier pataugeant dans un océan de revenus occultes, un
patrimoine tout aussi occulte, passant par des prêtes-noms, des structures offshore, avec des sociétés-écrans, au Panama ou aux Seychelles, des comptes en Suisse ou à Singapour. Tout un
écheveau de fraudes présumées, pour lesquelles, il faudra bien un mois encore, pour tenter de tirer le premier fil.