
Le policier qui a abattu un homme devant une discothèque à marseille mis en examen pour homicide volontaire - ici
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Le policier qui a tué un homme devant une discothèque dans le centre de Marseille dans la nuit de vendredi à samedi et alors qu'il n'était pas en service a été mis en examen pour
homicide volontaire. Le policier marseillais qui a tué un homme de 27 ans samedi matin devant une discothèque rue Pierre-Corneille, près de l'Opéra à Marseille a été mis en examen
dimanche pour "HOMICIDE VOLONTAIRE" après un échange de coups de feu mortels, en dehors de ses heures de service. LA LÉGITIME DÉFENSE PEUT-ELLE ÊTRE RETENUE ? Le policier âgé
d'une cinquantaine d'années, n'a pas été incarcéré mais placé sous contrôle judiciaire à l'issue de sa garde à vue, a précisé à l'Agence France Presse (AFP) le
procureur de la République de Marseille Xavier Tarabeux. "UNE INFORMATION JUDICIAIRE A ÉTÉ OUVERTE" et confiée à une juge d'instruction "_pour savoir si la légitime
défense_", piste privilégiée par le parquet dès samedi soir, peut être retenue. LE PORTIER APPELLE LE POLICIER QUI EST DANS LA BOITE DE NUIT Dans la nuit de vendredi à samedi vers 4h30,
un homme âgé de 27 ans ayant des antécédents judiciaires avait tenté d'entrer dans une boîte de nuit. Le portier qui ne parvenait pas à le faire sortir avait appelé LE POLICIER, QUI
N'ÉTAIT PAS EN SERVICE, et qui se trouvait dans la boite de nuit. SEPT OU HUIT TIRS DE CHAQUE CÔTÉ Le policier a demandé à cet homme de rentrer chez lui. Mais LE CLIENT ÉCONDUIT A SORTI
UNE ARME ET A VISÉ LE POLICIER. Un échange de coups de feu a alors éclaté, très nourri, avec sept ou huit tirs de chaque côté, et le jeune homme a été mortellement blessé. LA POLICE DES
POLICES SAISIE Le policier ne portait pas son arme de service, mais un pistolet Glock 9mm. Il est inscrit à un club de tir et possède une licence. Il était donc autorisé à porter cette arme
mais uniquement entre son domicile et le stand. Une seconde enquête, pour déterminer dans QUELLES CONDITIONS IL AVAIT SUR LUI CETTE ARME, a également été ouverte. Après les faits,
l'inspection générale de la police nationale (IGPN) avait notamment été saisie par le procureur. EXCLU DE LA BAC POUR TRAVAIL DISSIMULÉ Selon plusieurs sources contactées par France
Bleu Provence, le policier a été exclu de la brigade anti-criminalité (BAC), pour travail dissimulé, il a plusieurs années. Ses supérieurs avaient découvert qu’il cumulait PLUSIEURS
ACTIVITÉS RÉMUNÉRÉES EN DEHORS DE SES HEURES DE SERVICE.