
L'une des plus riches familles allemandes reconnaît avoir soutenu le régime nazi
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Cet article date de plus de six ans. Certains aïeux de la famille Reimann ont soutenu la montée au pouvoir d'Hitler dans les années 1930 et ont eu recours au travail forcé
pendant la Seconde guerre mondiale. France Télévisions Publié le 24/03/2019 17:19 Temps de lecture : 1min La famille Reimann, la deuxième plus riche d'Allemagne dont la
fortune est estimée à 33 milliards d'euros, à la tête d'une entreprise possédant notamment les produits anticalcaire Calgon ou la chaîne de restauration rapide Prêt à manger, a
reconnu dimanche 24 mars avoir eu des liens avec le régime d'Adolf Hitler. La famille a appris le rôle de certains de ses aïeux pour soutenir la montée au pouvoir d'Hitler dans les
années 1930 et avoir eu recours au travail forcé pendant la Seconde guerre mondiale, a affirmé le porte-parole de la famille, Peter Harf, au journal _Bild am Sonntag._ _"Reimann senior
et Reimann junior étaient coupables. Les deux entrepreneurs sont morts mais leur place serait en prison"_, a estimé Peter Harf. Albert Reimann senior, mort en 1954, était un donateur
d'Adolf Hitler dès 1931, deux ans avant qu'il accède au pouvoir, selon _Bild am Sonntag_, qui s'appuie sur des lettres et documents d'archives. Sa société, qui
fournissait la Wehrmacht et l'industrie de l'armement, avait été estampillée "essentielle" pour l'effort de guerre en 1941. En 1943, elle avait recours à 175
travailleurs forcés et employait un contremaître connu pour maltraiter les employés. Il n'y a jamais eu aucune compensation accordée à ces travailleurs forcés, a affirmé Peter Harf.
_"Mais nous examinons ce que nous pouvons faire maintenant", "nous voulons faire plus et donner dix millions d'euros à une organisation appropriée_", a-t-il annoncé.
La plupart des grandes entreprises allemandes ont entretenu des liens avec le Troisième Reich. Le constructeur automobile Volkswagen avait notamment eu recours à de la main d'oeuvre
provenant des camps de concentration et des camps de prisonniers de guerre. Partager : l’article sur les réseaux sociaux * Partagez sur twitter (nouvel onglet) (Nouvelle fenêtre) * Partagez
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