Pour françois hollande, il n'y aura

Pour françois hollande, il n'y aura "pas d'ouverture"


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Cet article date de plus de treize ans. Fadela Amara, Martin Hirsch, Corinne Lepage. Les ralliements à François Hollande se multiplient. Face à cette vague, le candidat socialiste à la


présidentielle a affirmé, jeudi 19 avril, sur RMC et BFM TV, qu'il n'y aura "pas d'ouverture". Article rédigé par Natalia Gallois France Télévisions FADELA AMARA,


MARTIN HIRSCH, CORINNE LEPAGE. LES RALLIEMENTS À FRANÇOIS HOLLANDE SE MULTIPLIENT. FACE À CETTE VAGUE, LE CANDIDAT SOCIALISTE À LA PRÉSIDENTIELLE A AFFIRMÉ, JEUDI 19 AVRIL, SUR RMC ET BFM


TV, QU'IL N'Y AURA "PAS D'OUVERTURE". Alors que les ralliements à sa candidature se multiplient, François Hollande a tenu à préciser qu'il "gouvernera à


gauche", "qu'il n'y aura pas d'ouverture" et que son Premier ministre "sera socialiste" s'il est élu le 6 mai. "Pour que je devienne le


prochain président, il convient que des électeurs qui ont pu se tromper en votant Nicolas Sarkozy la dernière fois fasse un autre choix cette fois-ci, et moi je ne repousse personne", a


déclaré M. Hollande sur RMC et BFMTV. "En revanche, je suis socialiste, je suis de gauche et je gouvernerai avec la gauche, il n'y aura pas d'ouverture. Mon Premier ministre


sera socialiste c'est clair, je dis tout, je ne cache rien", a-t-il ajouté. M. Hollande a aussi affirmé qu'il n'avait pas choisi son Premier ministre, et qu'il ne


donnerait pas de nom entre les deux tours, une possibilité que n'a pas exclu Nicolas Sarkozy. "Je ne l'ai pas choisi même si j'ai des idées. C'est un choix lié à une


victoire politique." "Le lendemain de l'élection présidentielle, si je suis élu, il y aura 48, 49% des Français qui n'auront pas voté pour moi, je ne vais pas leur jeter


un sort ni les montrer du doigt, leur dire que je les stigmatise. Non, je les associerai aussi non pas par un gouvernement, mais je les associerai aussi à la reconstruction, au redressement


du pays", a expliqué le candidat socialiste. Interrogé sur l'éventualité que François Bayrou soit premier ministre de Nicolas Sarkozy si ce dernier était réélu, M. Hollande a


répondu : "Je n'en sais rien ça le regarde, et s'il le fait je ne le jugerai pas mal. Ca veut dire qu'il se sera retrouvé dans la démarche, les idées, les propositions de


Nicolas Sarkozy, c'est son problème".