
Le PCF et le projet Florian - ladepeche.fr
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Les militants et élus communistes du massif forestier pyrénéen et de la région Occitanie demandent un nouvel examen complet du dossier de scierie Florian et au-delà un travail de réflexion
sur le modèle d’exploitation des ressources de la forêt. Nous nous félicitons que sous l’impulsion du collectif de défense de la forêt TPMF puis de la présidente de Région, tout soit gelé et
remis à plat. Nous voulons contribuer au débat. Les élus communistes du territoire Comminges Pyrénées et plus largement Haute Garonne et Hautes Pyrénées pensent que le projet Florian en
effet n’est pas compatible avec les exigences de développement durable ni avec le respect de la multifonctionnalité de la forêt. Nous avons été nombreux à voter des motions dans nos communes
ou communautés de communes pour le dire. -Surdimensionnement de l’exploitation, mise à mal de la ressource naturelle. -Mise en danger du tissu économique local : quid de la ressource
nécessaire aux entreprises locales ? Quid de la garantie des prix lorsque Florian aura le monopôle sur la ressource ? -Investissements (dessertes, routes, etc.) à la charge des collectivités
publiques, notamment des communes. -Augmentation considérable du trafic routier. -Pas de perspective d’augmentation d’approvisionnement en bois local car le groupe a déjà ses propres usines
de transformation en Italie et en Hongrie. -Question problématique de l’emploi. Là où des études nous disent que l’exploitation raisonnée de 1000 m3 de bois local génère 21 emplois (source
Cap Rural Auvergne), Florian promet 25 emplois pour 50 000 m3 annuels. La mobilisation citoyenne a été importante pour faire émerger aussi ces questions. La présidente de Région l’a entendu
et a eu raison d’imposer un moratoire sur le projet et de solliciter le préfet du 65 pour une étude concertation. C’est donc qu’elle a vu, comme nous, que ce projet pose des problèmes. Il
faut continuer dans ce sens : accepter que la concertation s’opère dans des conditions de partage de l’information au plus grand nombre. Revoir le projet dans son ensemble. Nous voulons
développer la filière bois et une industrie du bois dans le respect de la ressource et de l’économie locale avec des scieries qui correspondent à ces enjeux.