Ariège : entendu pour affichage illégal, un militant lfi dénonce une intimidation politique

Ariège : entendu pour affichage illégal, un militant lfi dénonce une intimidation politique


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l'essentiel Maurice Gracia, militant La France insoumise d'Ariège, a été entendu vendredi 1er avril 2022 à la gendarmerie de Lavelanet, pour des affichages illégaux qu’il conteste.


Vingt militants se sont rassemblés pour lui apporter leur soutien. À un peu plus d’une semaine du premier tour de l’élection présidentielle du 10 avril 2022, certains militants de gauche de


Lavelanet, en Ariège, y voient une mesure d’intimidation. Vendredi 1er avril, à 10 heures précises, Maurice Gracia a pénétré, avec une chemise rouge à la main, à l’intérieur des nouveaux


locaux de la gendarmerie de Lavelanet. Serein mais déterminé, accompagné par une vingtaine de militants politiques venus afficher leur soutien. À LIRE AUSSI : Présidentielle 2022 : la


campagne officielle démarre, tout ce qui change ce lundi Celui qui se revendique militant La France insoumise (LFI) était convoqué par les militaires ariégeois car soupçonné d’avoir


participé à un affichage de campagne illégal. Pendant son audition, de laquelle il est ressorti libre près de quarante minutes plus tard, des soutiens communistes ou de l’Union populaire, le


mouvement de Jean-Luc Mélenchon pour le scrutin présidentiel 2022, se sont réchauffés à coups de tasse de café et de bouchées de croissants et chocolatines. "JE NE RECONNAIS PAS LES


FAITS QUI ME SONT REPROCHÉS" "Je ne reconnais pas les faits qui me sont reprochés, à savoir des affichages électoraux hors emplacements réservés aux candidats, a débuté le


militant. D’autant qu’on me dit que j’aurais collé des affiches en faveur de Fabien Roussel (le candidat du Parti communiste à la présidentielle, N.D.L.R.) alors que je suis un soutien de


Jean-Luc Mélenchon !" Pour Maurice Gracia, l’intention d’intimidation politique ne fait pas de doute. "Lorsque ce sont des affiches de Marine Le Pen qui sont collées illégalement


face à l’usine Mécaprec de Lavelanet, il n’y a pas de convocation bizarrement!" À LIRE AUSSI : Présidentielle : Jean-Luc Mélenchon à Toulouse, les coulisses d'un meeting géant


Au-delà de cette histoire personnelle, les militants rassemblés pestaient contre "le manque de panneaux d’affichage libre" dans les communes du pays d’Olmes. Qu’ils se rassurent


provisoirement, depuis le début officiel de la campagne, lundi 28 mars, les douze candidats à l’élection présidentielle ont droit à leur affiche de campagne dans toutes les communes


d’Ariège. Et il en sera de même en juin pour les élections législatives.