
Graulhet : les incroyables photos de la lune, de Saturne et du Soleil du photographe Loïc Campels
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Boulanger de profession, 38 ans, marié, trois enfants… et astrophotographe. Loïc Campels n’est pas le genre à rouler les mécaniques quand il parle de son loisir. Calme et modeste, il raconte
: « J’ai chopé le virus il y a un an et demi à peine. Le cousin de mon épouse avait acheté un télescope, et j’y ai mis mon œil dedans ». Aujourd’hui, il avoue bien volontiers qu’il a été
complètement englouti par l’univers qui se dévoilait, au fil des explorations, sous ses yeux.
« J’ai commencé avec mon appareil photo. Rien que du basique et classique. Puis, j’ai voulu mieux m’équiper ». Il hésite quelques instants et finit par lâcher. « En fait, c’est comme une
drogue. Je ne peux plus m’en passer » Et le matos au fil des mois devient de plus en plus pointu et performant : caméra astronomique pour vagabonder dans la profondeur du ciel à la recherche
de nébuleuses, d’amas d’étoiles, de galaxies, … mais aussi caméra spéciale solaire ou encore lunaire.
Le résultat est tout simplement bluffant. Sur ses photos, on peut découvrir avec un niveau de détail surprenant des taches sur la surface visible du Soleil d’où émanent des champs
magnétiques. « Les taches solaires varient en grosseur, mais beaucoup ont souvent la taille de la Terre, voire plus », commente Loïc.
« Quand on est passionné, on apprend très vite ». Sur d’autres clichés pris dans des zones plus calmes, le soleil fait dans la dentelle. En effet, le plasma à différentes températures forme
des motifs qui ressemblent à des cellules. Bien plus près de l’être humain, la lune est aussi dans l’objectif de Loïc. Ça tombe bien, tout Graulhétois bien informé attend sa venue sur terre
en cette fin d’année. Du 16 au 19 décembre, au-dessus de l’esplanade du Foulon, c’est une œuvre d’art monumentale créée par l’artiste britannique Luke Jerram en hommage au satellite de la
Terre qui brillera en journée et lors de quatre nocturnes.
La liste des étoiles capturées par notre photographe est longue : la galaxie Andromède, les Pléiades, Orion ou encore Saturne, toutes photographiées dans leur splendeur, avec l’impression
qu’elles ont été prises dans leur intimité.
Ces photos plus belles les unes que les autres s’accumulent. Que va-t-il en faire ? « Jusqu’à présent, je n’ai pas réfléchi à la question. Mes amis me demandent d’en faire une exposition ».
Pour l’instant avec Mickael Robert, un ami qui partage la même passion, ils ont créé à Mazères une association « Une nuit la tête dans les étoiles ».
Dans le ciel, il y en a des choses à voir ! Il existe une discipline fascinante pour capter les étoiles qui scintillent la nuit. Elle porte un nom : l’astrophotographie. On se lance ?
L’alliance de la photographie et de l’astronomie, c’est le loisir de Loïc Campels. Les images qu’il obtient sont sublimes.
Elles ne doivent rien au hasard. Une bonne dose de pratique, une autre de curiosité et encore une de créativité bien saupoudrée de poésie, voilà dévoilé la recette.
« Le ciel est un terrain de jeu sans limite », dit-il. Levons la tête. Des milliards d’étoiles brillent. Elles forment parfois des constellations. Il y a aussi une bande fantomatique
immense, traversant le ciel de part en part : notre galaxie, la Voie lactée. Nous sommes à l’intérieur de ce grand disque composé de centaines de milliards d’étoiles.
Ça vaut bien une photo ! Il y a aussi des galaxies, nébuleuses, amas globulaires éparpillés par milliers, de toutes les couleurs, formes, tailles, à des distances inimaginables. Vous en
prendriez un cliché ? Sur le site internet Les Numériques, Maxime Oudoux donne des conseils aux débutants.