
Qui va payer pour le démontage du tube d'essai d'hyperloop tt après son départ de toulouse?
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l'essentiel Hyperloop TT a été contraint d'abandonner son site toulousain, installé sur l'ancienne base aérienne de Francazal. Derrière elle, la start-up a laissé ses
installations. La société américaine doit démonter son tube d'essai et récupérer le prototype d'une capsule. L'alarme du détecteur de mouvement retentit dans le vide.
Personne ne viendra. Dans le site toulousain d’Hyperloop TT, installé dans la zone d'activités proche de l'aérodrome de Francazal, personne ne viendra plus. La société
californienne a été sommée de quitter les lieux par Toulouse Métropole. Derrière elle, la start-up a laissé le tube d'essai de 320 mètres de long, planté sur pylônes, le prototype
d'une capsule, censée transporter des passagers à plus de 1000km/h et le préfabriqué abritant du matériel de recherches. À LIRE AUSSI : Hyperloop : une activité fantôme à
Toulouse-Francazal ? Le projet, une idée d'Elon Musk que le père de Tesla n'a jamais exploité, a été un flop à Toulouse. Les vestiges de ce fiasco doivent être démontés dans les
prochains mois. Si le bail qui liait la Métropole à Hyperloop TT a quitté le site en novembre, la collectivité territoriale a octroyé un sursis de quelques mois à la société américaine pour
débarrasser ses affaires. " On est conscient de l'ampleur du travail. Hyperloop TT a du mal à trouver des sous-traitants mais tout devrait être démonté d'ici à la fin du
premier trimestre 2024", indique Agnès Plagneux-Bertrand, vice-présidente de Toulouse Métropole chargée de l’Industrie et de l’économie productive. L’élue ajoute que jusqu'à la fin
de son bail, la société a payé "rubis sur l'ongle" son loyer de près de 20 000 € par trimestre pour l’espace mis à disposition, dépollué en 2018, pour 700 000 € aux frais de
la métropole. À LIRE AUSSI : Toulouse : quand Hyperloop "oublie" de payer ses salariés L'ARGENT PUBLIC S'ENVOLE La Métropole s'est montrée prudente et n'a
jamais "offert le moindre davantage à Hyperloop TT", tranche Agnès Plagneux-Bertrand. La Région n’a pas accompagné l’implantation d’Hyperloop mais a subventionné un projet de
recherche et développement, qui, lui, "a bien été réalisé". "Aussi, du fait de sa réalisation, aucun remboursement n’est exigé", précise-t-elle. Ce projet a été financé
uniquement par le FEDER à hauteur de 235k€, au prorata des dépenses "effectivement réalisées et justifiées par l’entreprise". Il visait à travailler sur les problématiques
d’aérodynamisme et thermiques d’une capsule. À LIRE AUSSI : VIDEO. Hyperloop à Toulouse : des images clandestines d’exploration urbaine montrent un site laissé à l’abandon à Francazal Selon
plusieurs opposants au projet, parmi lesquels l’opposition municipale, Hyperloop TT aurait bénéficié du crédit impôt recherche (CIR) pour un montant de 15 millions d’euros.