Colère des agriculteurs : barrages, blocages… à quoi faut-il s'attendre demain en haute-garonne?

Colère des agriculteurs : barrages, blocages… à quoi faut-il s'attendre demain en haute-garonne?


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l'essentiel Les agriculteurs poursuivent leurs actions de blocage aux quatre coins du département. On vous détaille la liste des barrages sur l'ensemble de la Haute-Garonne.  Le


drame survenu en Ariège n’a pas entamé la détermination des agriculteurs. Ils poursuivent leur plan d’action. Le barrage sur l’autoroute A64 est maintenu. Entre les sorties 26 et 27, les


voies sont neutralisées dans les deux sens jusqu’à nouvel ordre. En Haute-Garonne, les Jeunes Agriculteurs et la FDSEA 31 occupent quelques autres points stratégiques. À LIRE AUSSI : À la


colère s'ajoute la tristesse suite à l'accident dramatique survenu en Ariège Tout au sud du département, à Gourdan-Polignan dans le Haut-Comminges, une centaine d’exploitants


agricoles bloque cette vallée qui mène vers l’Espagne. Il s’agit là d’un barrage filtrant. Les protestataires régulent le passage des camions empruntant cette route. Sur l’A61, au niveau de


l’échangeur de Villefranche-de-Lauragais, la circulation est bloquée en direction de Toulouse depuis la matinée d’hier. Les usagers sont obligés de sortir de l’autoroute. Le "camp"


 est tenu par environ 200 céréaliers et éleveurs. Au nord de Toulouse, à Castelnau-d’Estrétefonds, le site de l’Eurocentre est paralysé par une grosse centaine de manifestants. "NOUS


SOMMES TOUS TRÈS DÉTERMINÉS" "Lors de la mobilisation du 16 janvier, l’État et le préfet n’ont pas du tout été à la hauteur. C’est ce qui a mis le feu aux poudres. Nous sommes tous


très déterminés. Les blocages ne cesseront pas tant que nous ne verrons pas concrètement nos demandes aboutir", prévient Thomas Klunker, le président des JA 31. À LIRE AUSSI : Colère


des agriculteurs : la construction des "méga-bassines" contestées par les écologistes va-t-elle être relancée? Cette lutte paysanne amorcée en Haute-Garonne a déjà porté ses


fruits, les éleveurs ont obtenu le remboursement de 80 % des frais vétérinaires et 80 % de la prise en charge de la mortalité en ce qui concerne la MHE qui cause de lourdes pertes aux


éleveurs. « Il faut que toute la profession soit aidée. Il faut absolument des avancées sur le prix du GNR et que sortent des projets concrets de retenues d’eau pour garantir la ressource


tout au long de l’année », détaille le président des JA.