
Pamiers. Le legta, un établissement à la démarche écocitoyenne
- Select a language for the TTS:
- French Female
- French Male
- French Canadian Female
- French Canadian Male
- Language selected: (auto detect) - FR
Play all audios:

La ferme du Cabirol, exploitation agricole du Legta, enlève les barbelés dans la prairie. Voilà quelques années que Jean Montussac, directeur de l'établissement, ses élèves et Julien
Enjalbert, en charge de faire tourner l'exploitation du Legta, ont enclenché la vitesse supérieure dans le pré avec l'objectif affirmé de s'engager durablement dans
l'avenir et de faire pointer le soleil à l'horizon. Une charte écocitoyenne, signée en bonne et due forme et respectée au quotidien par ceux qui font vivre le lycée, le confirme
avec des actions prioritaires liées à l'Agenda 21, un programme qui améliore le fonctionnement de l'établissement au regard du développement durable. La dynamique participative est
en marche et l'exploitation du Legta ne déroge pas à la règle. L'atelier pédagogique grandeur nature s'apprête d'ici peu à connaître quelques bouleversements. Et pas des
moindres. « Des études de faisabilité ont été récemment menées de front par les étudiants, explique Julien Enjalbert, et nous sommes prêts à relever un nouveau défi : celui de
l'écologie. » On l'aura compris, il s'agit ici de faire vivre la nature et de réaliser par la même occasion des économies et de nouvelles recettes. ÉCONOMIES D'ÉNERGIE
Une priorité : les économies d'énergie. « Elles sont possibles, explique Julien, qui rechigne à la lecture des factures d'eau et d'électricité de la ferme, un dossier a déjà
été déposé afin d'équiper l'ensemble de la toiture du hangar avec des panneaux photovoltaïques afin de produire et de vendre l'electricité et nous avons le projet
d'installer une citerne qui permettra de récupérer les eaux de pluie. » Les idées pleuvent et c'est une pluie d'économies qui s'annonce. La ferme du Cabirol abrite 130
têtes, génisses, gasconnes et brunes des Alpes (une vache boit en moyenne 40 l d'eau par jour et 100 l en période de lactation). L'eau, un aliment pas comme les autres et une
denrée qui devient rare, en insistant que ce nutriment essentiel à la vie est le nutriment que les bovins laitiers consomment en plus grande quantité. Julien reprend et explique que « le
lait justement fait tourner le troupeau (un quota d'une production de 500 000 l de lait par an) et fait vivre l'exploitation. La récupération de l'eau permettrait de faire
sans dépense le nettoyage du hangar après la traite, ce qui correspondrait à une économie de 1 000 l d'eau par jour ». On le voit, au Legta, on n'a pas de pétrole mais des idées
qui germent et font leur chemin.