Les médias protestants : quand huguenot rime avec réseau

Les médias protestants : quand huguenot rime avec réseau


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Représentant 3 % de la population de l‘Hexagone (5 % dans les territoires d’Outre-Mer), le protestantisme français constitue une minorité religieuse active qui, bien que souvent méconnue, a


attiré ces dernières décennies l’attention des médias principalement sous deux aspects. Premièrement, sa modernité, particulièrement manifestée par le nombre croissant de femmes parmi les


pasteurs de ses Églises et, plus récemment (2015), par la décision de l’EPUdF (Église protestante unie de France) d’autoriser la bénédiction de couples de même sexe. Deuxièmement, le


développement d’Églises évangéliques manifestant un protestantisme centré sur la conversion personnelle, l’orthodoxie biblique et un zèle évangélisateur affirmé (des campagnes de Billy


Graham qualifié de  « pop-star de Dieu » par Patrick Poivre d’Arvor dans le _JDD_ du 14 septembre1986, à Paris au Vel d’Hiv en 1955 et à Bercy en 1986, jusqu’aux récentes Marches pour Jésus


dans les rues des grandes villes de France comme le 20 mai 2017). Au XXIe siècle comme dès le XVIe siècle, le monde protestant se caractérise par une pluralité d’Églises (luthéro-réformées,


baptistes, pentecôtistes, adventistes, méthodistes, évangéliques,…) et un large spectre de sensibilités théologiques (du libéralisme au fondamentalisme). Au XVIe siècle, ce sont plusieurs


mouvements de réformes qui sont à l’origine du protestantisme : la réforme luthérienne, la réforme calviniste, la réforme anglicane et la réforme radicale des anabaptistes (refusant le


baptême des enfants au profit du seul baptême d’adulte) et des spiritualistes.  « À bien des égards, on peut considérer l'émergence même des réformes protestantes du XVIe siècle comme


un événement médiatique. »1. L'apparition de l'imprimerie a facilité le développement des réformes protestantes. À commencer, en 1517, par la diffusion des 95 thèses de Martin


Luther : c’est comme si, aujourd’hui, un texte destiné à un cercle restreint de spécialistes avait été diffusé sur les réseaux sociaux. La controverse religieuse a favorisé une explosion de


publications, de « disputes » publiques, débats prenant à témoin l'opinion. Christianisme décentralisé sans magistère central ni institution unique, le protestantisme se caractérise


aujourd'hui par une très grande diversité d'expressions médiatiques. En France, elles visent en priorité le public protestant (environ 3 % de la population) mais cherchent à


atteindre, au-delà, l'ensemble des Françaises et Français qui s'intéressent au "regard protestant". Tout en ayant épousé l’ère de l’image et du numérique, l’offre


médiatique protestante en France reste marquée par des affinités avec l'écrit. AFFINITÉS PROTESTANTES AVEC LA PRESSE ÉCRITE Christianisme du _Sola Scriptur__a_ (« l'Écriture seule 


», la Bible et non l'institution ecclésiastique, comme seule source d'autorité), le protestantisme valorise, dans sa communication, la presse écrite. Le paysage médiatique


protestant français le confirme aujourd'hui au travers d'une offre très variée, d'où émerge l'hebdomadaire _Réforme_, périodique de référence du protestantisme créé en


1945 dans le contexte de la Résistance. Hebdomadaire d’actualité, _Réforme_ veut contribuer au débat public à partir de son ancrage protestant, sans être un journal communautaire. Il affiche


un tirage de plus de 7 000 exemplaires pour 30 000 lecteurs, sur la base d'un financement couvert par les abonnements papier et numérique, la publicité et le soutien régulier de


donateurs. Soucieux de porter un regard sur l’actualité en référence à la Bible et à la théologie chrétienne, _Réforme_ est un journal de convictions ouvert à la culture du débat. Il cherche


à dégager le sens des événements et à « valoriser les témoignages d’acteurs qui font croire en l’homme et nourrissent l’espérance » (Charte éditoriale). > Le protestantisme valorise, 


dans sa communication, la presse > écrite. Le paysage médiatique protestant français le confirme > aujourd'hui au travers d'une offre très variée Le second périodique phare


du protestantisme est _Le Nouveau Messager_, domicilié à Strasbourg, quai Saint Thomas, il se présente comme « le magazine protestant régional de référence ». Diffusé à 37 000 exemplaires


(2017) dans les paroisses, ce bimestriel soutenu par l'UEPAL (Union des églises protestantes d’Alsace et de Lorraine, principale Église protestante d'Alsace-Moselle) a pris le


relais du _Messager_ (créé en 1940) et propose des contenus répartis en 13 rubriques. Le troisième magazine le plus saillant aujourd'hui est _Christianisme aujourd'hui_, propriété


d'Alliance Presse, groupe indépendant fondé en Suisse en 1989. Ce mensuel généraliste d'orientation protestante évangélique propose une édition suisse et une édition française,


couvertes à 95 % par les abonnements. Tiré à 4 000 exemplaires, il propose ponctuellement des gratuits, dont _Quart d'heure pour l'essentiel_, tabloïd d'évangélisation sorti


lors de grands événements, comme l'Euro de football en 2008 (tirage à plus d'un million d'exemplaires). D'autres magazines protestants, à commencer par ceux de la presse


régionale, oscillent entre offre de contenus diversifiés etprivilège accordé à la spiritualité, comme _Croire et Vivre_ (4 000 exemplaires mensuels, tourné vers l'évangélisation). Le


protestantisme français s'exprime aussi au travers de nombreuses revues de réflexion à caractère académique, comme _Études théologiques et religieuses__, __Évangile et liberté__, __Foi


et Vie__, __Positions luthériennes__, _la _Revue d'Histoire et de Philosophie religieuse__s_, la_ Revue réformée__, __Théologie évangélique__, __Hokhma_. Ces revues à contenus denses


dénotent un dynamisme intellectuel et éditorial considérable, qui contraste avec la démographie minoritaire du protestantisme français. Enfin, les réseaux confessionnels protestants français


et œuvres sociales et missionnaires disposent souvent de leurs propres médias écrits internes, à l'image de la revue _Proteste_, trimestriel de la Fédération de l'Entraide


protestante (œuvres sociales), ou celle des mennonites, (inspiré par Menno Simons au XVIe siècle, mouvement anabaptiste caractérisé par son pacifisme et son ascèse dans le monde) qui


diffusent le mensuel _Christ Seul_. PROTESTANTS ET AUDIOVISUEL : DISCRÉTION ET « MARCHÉS DE NICHE » Loin d’être à la traîne des catholiques, réputés plus à l’aise avec la culture de l’image,


les « fils et filles de la Réforme » ont appris à faire rimer _Ecclesia Reformata_ avec caméra, et huguenot avec réseau. Le paysage télévisuel protestant français de ce début de XXIe siècle


en porte la marque, à l’image du navire amiral de la visibilité protestante française à la télévision, l’émission _Présence protestante_. Depuis sa création en 1955, à l’initiative du


pasteur Marcel Gosselin, elle est restée une référence. Diffusée initialement le dimanche matin par la télévision d’État (RTF puis ORTF), puis sur la chaîne publique Antenne 2, devenue


France 2 en 1992, cette émission qui sensibilise aux facettes du protestantisme a connu un double processus. Elle s’est diversifiée, s’ouvrant davantage à la pluralité protestante et aux


différents espaces de la francophonie. Elle s’est démultipliée, profitant de la révolution numérique pour accroître son accessibilité, en particulier par le _streaming_ et le _replay_ (accès


par Internet). Depuis les quatre coins du monde, un internaute francophone visionne aujourd’hui, sans besoin de téléviseur, un sermon ou une chorale gospel d’Île-de-France ou de Guadeloupe,


faisant écho à ces réflexions de Jérôme Cottin : « la virtualité d’Internet, bien pensée et bien pratiquée, ne se substitue pas à la réalité, mais l’approfondit, la magnifie, la démultiplie


 ». Avec le satellite et Internet, de nouveaux producteurs de contenus et des chaînes spécialisées sont également apparus, comme DieuTV, qui vise toute la francophonie. > Les « fils et 


filles de la Réforme » ont appris à faire rimer > Ecclesia Reformata avec caméra, et huguenot avec réseau En matière de radio, les médias protestants ont très largement profité de la


libéralisation de l'accès aux ondes, ouverte à partir de 1981. Le service radio de la Fédération protestante de France (FPF), principal réseau protestant de France, demeure la


référence, chapeautant des expressions radiophoniques oscillant entre témoignage, information et divertissement. La plus connue est Fréquence protestante, radio parisienne nourrie par


l'apport d'une centaine d'animateurs différents, qui s'affiche comme « première radio protestante de France ». Beaucoup d'autres radios protestantes diffusent


en-dehors de la capitale, comme Radio Réveil (depuis 1949) et, surtout, le réseau Phare FM, d'expression protestante évangélique, qui monte régulièrement en puissance depuis le début


des années 2000. À partir d'une création locale en 1988 à Mulhouse, Phare FM se constitue en réseau francophone à partir de 2006, diffusant dans plusieurs régions françaises, en Suisse


et en Belgique. En dehors de Paris, les protestants sont également présents sur les antennes de Radios Chrétiennes de France, réseau catholique de radios à dimension œcuménique. La radio


publique nationale France Culture diffuse chaque dimanche à 8 h 30 un culte protestant. Elle diffuse aussi chaque année les conférences protestantes de carême. D'une manière générale et


au plan audiovisuel, force est de constater qu'il n'existe pas d'équivalent à une chaîne comme KTO pour les catholiques : discrétion et "marché de niche" prévalent


chez les protestants français. > D'une manière générale et au plan audiovisuel, force est de > constater qu'il n'existe pas d'équivalent à une chaîne comme KTO >


 pour les catholiques : discrétion et « marché de niche » > prévalent chez les protestants français Mentionnons également la présence protestante dans le domaine de la bande dessinée,


avec des bandes dessinées bibliques pour adultes et enfants et des BD consacrées à telle ou telle figure protestante significative (Martin Luther, Albert Schweitzer, Martin Luther King,..).


À Angoulême, ville qui accueille le célèbre festival de la BD, s’est créée l’« Association protestante pour la valorisation de la bande dessinée ». INTERNET : DE LA « RÉVOLUTION GUTENBERG »


À LA « RÉVOLUTION ZUCKERBERG » Depuis la fin des années 1990, les médias protestants se sont ouverts sur le cybermonde. Ils l'ont d'abord fait avec prudence : « Faut-il, pour les


églises, s'engager dans la voie de cette modernité technologique », s'interrogeaient ainsi en 2003 Jérôme Cottin et Jean-Nicolas Bazin. Puis les églises, missions, associations et


réseaux ont largement adopté Internet, via une présence d'une extrême variété, à la mesure de la pluralité protestante. Pour paraphraser le théologien Antoine Nouis, les protestants


sont passés de la « révolution Gutenberg » (qui a contribué à la réussite de la Réforme au XVIe siècle) à la « Révolution Zuckerberg » (nom du fondateur de Facebook). Cette dernière mutation


est particulièrement favorable aux réseaux protestants évangéliques, qui misent sur le converti et le connecté2. Le journal _Réforme_ a développé un plan ambitieux de développement


numérique, permettant de lire cet hebdomadaire sur tablette et sur smartphone. Référencié sur Google News et accessible sur ePress, _Réforme_ est présent sur les réseaux sociaux (Facebook et


Twitter) et voit la part de ses abonnés numériques augmenter chaque année. > Les églises, missions, associations et réseaux ont largement > adopté Internet, via une présence 


d'une extrême variété, à la > mesure de la pluralité protestante. Pierre-Yves Kirschleger (historien des religions) distingue quatre stratégies protestantes de présence sur le web. -


La stratégie informative mise sur un site comme vitrine ou carte de visite. Groupes, associations, ONG protestants et, surtout, réseaux d'églises, comme celui de la Fédération


protestante de France (FPF) ou du Conseil national des évangéliques de France, (CNEF) se font l'écho de leurs activités et rencontres. - La stratégie argumentative fait du site internet


une tribune et un espace de débat, à l'image du blog réformé Miettes de théo. L'optique peut viser au débat de fond comme à la controverse, parfois virulente (cf. le webzine


évangélique Actu Chrétienne qui se présente comme « le premier webzine évangélique francophone » ). - La stratégie expressive propose plutôt le site comme témoignage. L'accent porte ici


sur l'itinéraire personnel et subjectif de tel pasteur, cyber-évangéliste ou artiste protestant. Le visiteur partage virtuellement la vie ou les créations de son hôte. Le blog Groupe


protestant des artistes Marseille-Provence valorise ainsi « la richesse intérieure ». - La stratégie englobante, enfin, propose tous les éléments d'une cyber-religion au travers


d'un «  monde virtuel » protestant particulièrement élaboré. Les grands portails évangéliques francophones Enseignemoi.com, ConnaîtreDieu.com, TopChrétien.com s'avèrent


particulièrement en pointe dans cette offre média qui cherche à favoriser l'entrée dans la foi chrétienne. Fondé en juillet 1999 par le pasteur français Éric Célérier, ce dernier


revendique 1,7 million de visites mensuelles en 2016. REGARDSPROTESTANTS.COM : MISE EN MUSIQUE DE LA DIVERSITÉ PROTESTANTE La mise en place en janvier 2013 du portail Regardsprotestants.com


a marqué une nouvelle étape dans la visibilité et la valorisation des médias protestants de langue française. Son objectif est « de promouvoir le protestantisme en favorisant un accès à ses


différents médias » et dans le but d’élargir leur audience. Fruit de deux ans de travail, sous l'impulsion principale de la Fondation Pasteur-Eugène Bersier, avec l'appui de la


Fondation Foi et Vie, le lancement fut effectif le 17 janvier 2013. Un sondage Ifop commandé pour l'occasion3 indique les résultats suivants : 94 % des Français interrogés ne sont pas


en mesure de citer un seul média protestant. Et 69 % des Français estiment que les protestants ne sont pas assez présents dans les médias. Sur la base d’un comptage des articles consacrés


aux différentes religions dans la presse écrite nationale, l’historienne Blandine Chelini-Pont, constatait, quant à elle, en 2010 que le protestantisme était « la famille la moins


fréquemment présentée dans les informations sur la vie des religions en France ». Selon elle, le protestantisme « serait une religion moins intéressante pour les médias «  à cause de son


absence de conflictualité dans et avec la société française ou son absence de troupes plus bruyantes ».4 > La mise en place en janvier 2013 du portail Regardsprotestants.com a > marqué


 une nouvelle étape dans la visibilité et la valorisation > des médias protestants de langue française. L'objectif de ce portail d'accès gratuit est de s'adresser à la fois


aux protestants et aux non-protestants, en fournissant sur un même espace les contenus de nombreux médias protestants auparavant dispersés. Quarante médias furent proposés lors du lancement


 : radios (Fréquence protestante, Radio Évangile), presse écrite (hebdomadaire _Réforme_, titres d'Alliance Presse), sites confessionnels produisant des contenus (Fédération Protestante


de France). Ouvert à toutes les sensibilités du protestantisme, il développe une optique francophone qui dépasse le strict cadre franco-français. Il est conçu pour favoriser la réactivité,


le débat, l'adaptabilité, notamment par des outils comme cartes, podcasts, vidéos, facilement accessibles aussi via smartphones et tablettes numériques. Sa montée en puissance est


rapide : dès le 31 octobre 2015, deux ans et demi après le lancement du site, il atteint 72 559 utilisateurs visiteurs uniques, contre 16 436 deux ans plus tôt. On dénombre plus de 300 000 «


 J'aime » sur Facebook à dater de mi-2017. Réactif à l'actualité et aux saisons, innovant, il a notamment fait diffuser, en complément de son offre internet, un journal spécial


climat à l'occasion de la COP21 (Conférence mondiale sur le climat tenue à Paris en novembre-décembre 2015). Présenté sous l'angle « les protestants se mobilisent et le font savoir


 », tiré à 100 000 exemplaires, a été le fruit d'un travail commun de _Christianisme aujourd'hui_, _Croire et Vivre_, les EEUdF (Les Éclaireuses et Éclaireurs unionistes de France


(EEUdF, mouvement protestant de scoutisme),_ Ensemble,_ _Évangile et liberté_, la Fédération de l'entraide protestante, la Fédération protestante de France, Le _Nouveau Messager_,


_Paroles protestantes Paris_, _Paroles Protestantes Est_, _PLVmagazine_, _Réforme_ et Regardsprotestants. Médias et partenaires l'ont routé avec leur journal ou commandé, dont le


_Nouveau Messager_ (37 000 exemplaires), _Croire et Vivre_ (3 000 exemplaires), le _Christianisme aujourd'hui_ (3 000 exemplaires). Sur son portail internet, Regardsprotestants a


également proposé en décembre 2016 un « calendrier de l'Avent » des médias protestants en 24 cases : 12 pour les médias presse, 4 pour les éditeurs, 4 pour les blogs, 3 pour les radios


et 1 pour une chaîne vidéo. La case n°25 a renvoyé sur la page « Partenaires » de Regardsprotestants. Regardsprotestants.com sera présent, comme l’hebdomadaire _Réforme_, dans la section « 


médias » du Village des fraternités qui se tient, Place Gutenberg, à Strasbourg, à l'occasion de "Protestants en fête" 2017, rassemblement inter-protestants à l'occasion


des 500 ans de la Réforme (27-29 octobre 2017). Via Internet, les offres destinées aux jeunes se multiplient. Sur le site alternativetheologie.org , on trouve ainsi une invitation adressée


aux jeunes de 18-30 ans pour un camp d’été en juillet 2017, entre « réflexions bibliques, partage et plage », placé sous le mot d’ordre « Levons l’ancre et prenons le large avec Noé ». À la


croisée de la musique, de la piété et du « style de vie chrétien », le portail _Paul & Sephora__, _réalisé par Pascal Portoukalian, propose par ailleurs une offre protestante ciblée sur


les moins de 40 ans, pour lesquels la musique de louange est devenue un marqueur identitaire fort. Historiquement christianisme de l’ère Gutenberg, le protestantisme, grâce à son déploiement


dans des structures plus horizontales que verticales et dans des réseaux d’associations, s’épanouit particulièrement bien dans l’ère Zuckerberg. Affirmant le sacerdoce universel des


croyants (« nous sommes tous prêtres » dit Luther), relativisant les hiérarchies, le protestantisme s’avère en affinité avec un cyberespace où il n’y a plus de centres et de périphéries,


mais de multiples pôles. RÉFÉRENCES Jean BAUBEROT, Marianne CARBONNIER-BURKARD, _Histoire des protestants. Une minorité en France (XVIe-XXIe siècles)_, Paris, Ellipses, 2016. Patrick


CABANEL, _Histoire des protestants en France, XVIe-XXIe siècleS_, Paris, Fayard, 2012 ; Éric CÉLÉRIER, _Connexions divines_, Paris, Première Partie, 2016 ; Sébastien FATH, _Billy Graham,


pape protestant ?_ Paris, Albin Michel, 2002. Sébastien FATH, Jean-Paul WILLAIME (sous la direction de), _La Nouvelle France protestante, essor et recomposition au XXIe siècle_, Genève,


Labor et Fides, 2011. Pierre GISEL (sous la direction de), _Encyclopédie du protestantisme_, Paris, Genève, PUF, Labor et Fides, 2006. Richard GOSSIN,_ L’Église face aux nouvelles


technologies de communication. _Textes réunis par Richard Gossin, Strasbourg, Travaux de la Faculté de Théologie pProtestante de l’Université Marc Bloch de Strasbourg, 2001. Jean-Paul


WILLAIME, "Les médias protestants", _L'année canonique_, tome XLI, 1999, p.57-70. -- -- Crédit : Ina. Illustration Guillaume Long * 1Jean-Paul WILLAIME, « Les médias


protestants », L'année canonique, tome XLI, 1999, p.57 * 2Pierre-Yves KIRSCHLEGER, « Du converti au connecté, la présence protestante sur le web », in Sébastien FATH et Jean-Paul


WILLAIME (dir), La Nouvelle France protestante, op. cit., p.353 à 369. * 3« La connaissance et l'image des protestants », sondage Ifop/ Regardsprotestants, décembre 2012 * 4Blandine


CHELINI-PONT « Le protestantisme aujourd’hui au miroir de la grande presse : une identité religieuse qui reste méconnue », in Sébastien FATH et Jean-Paul WILLAIME (dir), La Nouvelle France


protestante, op. cit., p.74 à 88