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Le projet d’y aménager une bibliothèque a été abandonné quand les coûts ont dépassé les 35 millions de dollars, une somme qui, pour une majorité d’élus, constituait un problème. Depuis ce

temps, le bâtiment est vide, et Mme Dauphinais a exprimé le 6 mai dernier qu’il est temps de passer à autre chose et d’envisager un projet de revente. Cette proposition sera discutée mardi

soir au conseil municipal entre les élus de Sherbrooke. À LIRE AUSSI PROTÉGER LES CITOYENS En conférence de presse devant l’église Sainte-Famille, mardi, le porte-parole de l’ALS Normand

Couture a partagé les propositions alternatives qui concerneraient l’utilisation future du bâtiment. «On a été un peu surpris d’apprendre cette initiative-là de notre conseillère

municipale», précise Normand Couture. Ce dernier anticipe que l’établissement sera accaparé par le domaine privé et que les loyers qui y seront implantés ne «seront pas abordables» et

«amplifiera la problématique de logement». Le projet voulu par l’ALS découle plutôt des premières propositions introduites en 2021, soit que l’église pourrait être réaménagée et transformée

en logements sociaux. L’église pourrait accueillir plus ou moins 30 familles dans le besoin et ainsi diminuer le nombre de ménages sur les listes d’attentes des habitations à loyer modique

(HLM) et des coopératives d’habitation, explique Normand Couture. > «Pourquoi ne pas laisser la population décider du sort de > l’église Sainte-Famille? C’est un bien collectif et 

c’est à > nous de décider ce qu’on veut faire avec.» > —  Normand Couture, porte-parole de l'ALS. «L’idée de vendre ça, quand il y a des besoins aussi grands, c’est illogique»,

continue Normand Couture, faisant référence à la proposition de la conseillère. Le but de l’Association est de faire prévaloir son point avant les élections municipales, qui auront lieu le 2

novembre, afin que la population concernée puisse profiter de ce bien collectif, qui pourrait éventuellement combler un «besoin essentiel et prioritaire».