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«On a eu beaucoup de situations à gérer durant le week-end, et même aujourd’hui. On demande de respecter la signalisation en place pour nous permettre de faire notre travail, mais aussi

surtout pour la sécurité des gens», martèle Antoine Petit, chef de la division des travaux publics et de la construction pour la Ville de Sherbrooke. À LIRE AUSSI Celui-ci donne en exemple

la situation particulièrement impressionnante du rang 6, dans le secteur de Brompton, où la fondation de la chaussée est complètement disparue. Il ne reste donc que l’asphalte qui tienne le

chemin pour le moment. «C’est dans Brompton que nos bris les plus majeurs sont présentement». En date de lundi matin, 9 heures, M. Petit estimait à environ plus d’une vingtaine le nombre de

sites touchés et nécessitant une intervention de la part des services municipaux en lien avec la pluie des derniers jours. À savoir si la situation est plus exceptionnelle qu’à l’habitude,

celui-ci répond qu’il ne détient pas les statistiques de comparaison, mais que «quand on voit des quantités de pluie aussi élevées en si peu de temps, ça nous surprend toutes les fois». Il

est actuellement trop tôt pour évaluer l’ampleur de la facture qui sera rattachée à ces interventions, note M. Petit. TRAVAUX EN COURS Les équipes municipales ont déjà commencé plusieurs

travaux, notamment sur le chemin Georges-Vallières, considéré comme un endroit auquel on doit prioritairement redonner l’accès. «On s’attend à le rouvrir cette semaine. Si la météo peut nous

donner une pause et collaborer», explique M. Petit. Les chemins de gravier sur le territoire ont également été fortement endommagés au cours de la fin de semaine. Toutes les niveleuses dont

dispose la voirie ont été déployées et réparties, assure M. Petit. > «Quand on parle de 6e Rang, 2e Rang, ces deux rues-là on ne sait > pas encore quand on va les rouvrir. On est à 

faire l’évaluation > des dommages et de l’intervention qu’on va faire». > —  Antoine Petit, chef de la division des travaux publics et de > la construction «On est aussi dans le

chemin Desjardins ce matin, il y a certaines entrées charretières qui sont plus compliquées et qui donnent du fil à retordre donc on est en train de faire l’évaluation de ce que ça peut

impliquer. Tous les accès vont être redonnés aux gens. Il n’y a personne qui n’aura pas accès à son entrée charretière.» Les environs de la base de plein air André-Nadeau font l’objet de

nettoyage de débris. Les esprits ont été particulièrement marqués par le parc Mi-Vallon, transformé en lac ce week-end. Des travaux avaient été effectués récemment afin qu’il serve de bassin

de rétention. Son inondation a donc permis d’éviter les inondations vers les maisons avoisinantes et l’écoulement graduel des eaux vers les égouts, précise la Ville. POUR SIGNALER UNE

SITUATION Si une situation sur le territoire nécessite l’attention des services municipaux, les citoyens sont invités à faire une requête sur le portail Monsherbrooke ou à téléphoner

directement à la voirie au 819 821‑5858. «On a fait des audits sur l’ensemble du territoire, mais on n’est pas à l’abri d’en avoir oublié un. C’était quand même très demandant ce week-end»,

indique M. Petit. En raison de la trop grande quantité d’eau reçue et accumulée dans les plans d’eau, la ville de Magog a décidé lundi matin de fermer les rampes de mise à l’eau de la rue de

Hatley pour une durée indéterminée. Les vannes du barrage Memphrémagog doivent être ouvertes davantage pour faire baisser le niveau du lac, indique la Ville par voie de communiqué.