
«des chats dans le congélateur et de la m... Partout! »
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«Y sont partis, y’avaient laissé les chats, c’était “débrouillez-vous!” La police est venue à matin avec la SPCA, ils en ont ramassé cinq vivants, mais y’en avait deux, des bébés, morts dans
le congélateur», relatent les voisins, rencontrés sur place, peu après le passage des forces de l’ordre. Les voisins feront de troublantes découvertes dans le logement déserté. (Courtoisie)
Le couple qui habitait le logement serait parti mercredi, sans laisser de trace. C’est un colocataire, un jeune adulte vivant avec un trouble du spectre de l’autisme, qui aurait le premier
mis les voisins au fait de l’état des lieux. «Il nous a dit “y’a des chats morts dans le congélateur”... on a fait “ben voyons donc!”» C’est ainsi que mercredi soir, deux voisins se sont
introduits dans l’appartement déserté pour découvrir une scène frisant l’horreur. «Y’a fallu se boucher le nez, on pouvait juste pas respirer.» Le couple, deux jeunes au début de la
vingtaine, avait déjà abandonné le logis il y a peu de temps, semble-t-il, laissant en plan leurs animaux – des chats et un chien –, de même que leur colocataire démuni. Les témoins qui ont
jeté un coup d’œil dans l’appartement décrivent l’indicible. > «C’est rempli de m... Y’a des couches pour adulte dans les > éviers, partout. Y’a une chambre, c’est juste de la m... Y’a
> deux matelas, pis sur le bord, y’a des piles de bouffe qui > moisissent là.» > — Un voisin de l'appartement insalubre C’est cependant dans le congélateur que les voisins
feront les découvertes les plus troublantes. «Y’avait une boite de céréales, avec des bébés chats dedans... Pis un autre paquet, plein de _tape,_ on l’a ouvert avec des ciseaux... c’était un
rat ou un furet, pu d’yeux!» relatent-ils, encore incrédules. Partout dans l'appartement, des excréments jonchent le sol. (Courtoisie) Plus inquiétant peut-être, les voisins
soutiennent que le couple avait un enfant à sa charge à son arrivée dans le quartier. Celui-ci leur aurait été retiré, avance-t-on. Quoi qu’il en soit, sur place, avenue Dollard, même à
travers les portes closes de l’appartement, une odeur d’urine de chat flotte toujours dans l’air, ajoutant une couche d’autant plus lugubre au récit des témoins. Selon ceux qui se confient à
nous, les chatons congelés étaient couverts d’excréments, laissant croire que les animaux auraient peut-être été placés là vivants. Les voisins disent s’être tournés vers les policiers
mercredi soir, qui les auraient dirigés vers la SPA. Celle-ci leur aurait demandé de rappeler durant les heures de bureau. «LES POLICIERS AVAIENT LE GOÛT DE VOMIR» C’est donc jeudi matin que
les autorités interviennent, SPA Mauricie et Sûreté du Québec de concert. «Les policiers sont rentrés, ils avaient le goût de vomir», racontent ceux qui ont vu la scène. L’opération secours
n’aurait duré que quelques minutes, chacun retenant son souffle. «Même la voisine au deuxième a dit “je m’en vas! J’suis pu capable!” tellement ça sentait fort», relate-t-on. Appelées à
commenter, les autorités se montrent peu loquaces. La SPA Mauricie confirme être intervenue sur place. «Notre présence visait à assurer la sécurité et le bien-être des animaux qui étaient
là», rapporte Sarah-Lise Hamel, directrice générale adjointe de l’organisation. Pour des raisons de confidentialité, la SPA Mauricie s’abstient toutefois s’étendre sur les détails de
l’opération. On se félicite cependant que la Ville de Shawinigan ait récemment révisé sa règlementation en matière de bien-être animal. «Ça nous donne un meilleur pouvoir d’intervention»,
observe la gestionnaire. À la Sûreté du Québec, on relate également s’être rendu sur les lieux, et que des animaux morts ont été «ramassés». On souligne néanmoins que le dossier n’aura pas
de suite du côté policier, que rien ne permet de soutenir que des éléments criminels concernant la cruauté animale sont en cause. Avenue Dollard, les voisins ne l’avaient toutefois pas
entendu ainsi. «On nous a dit “c’est sûr qu’il va y avoir des recours”», maintient un témoin. Du côté des gestionnaires de l’immeuble, on a poliment décliné notre demande d’entrevue.