Survivre à survivor québec: éric nous raconte
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Participer à _Survivor_ était un rêve pour M. Valériote, qui est un amateur de l’émission depuis plus de 20 ans. Il avait d’ailleurs fait les démarches pour participer aux deux premières
saisons au Québec, mais la troisième tentative a été la bonne. Afin de maximiser ses chances, le Sherbrookois a profité des deux mois entre la confirmation de sa participation et son envol
vers l’Asie pour s’entraîner. À la piscine et au gym, il a perfectionné son endurance musculaire et cardiovasculaire tout en s’exerçant pour des épreuves plus spécifiques. Visionnez notre
entrevue vidéo avec Éric. (Journaliste : Mòrag Bélisle | Vidéaste : Maxime Picard | Réalisation et montage : Mòrag Bélisle) Selon lui, la grosse partie de la préparation était de prendre de
la masse. «Je suis quelqu’un de pas très gros à la base et je savais que j’allais rapidement brûler de l’énergie. J’ai un métabolisme hyper rapide et avec la chaleur, le fait qu’on ne mange
pas... j’ai vraiment mangé comme un cochon pendant deux mois pour essayer de prendre du poids. J’ai réussi à prendre 10-12 livres.» À son retour de l’émission, il avait perdu environ 20
livres. Une fois l’expérience entamée, il s’est d’abord confronté à la faim. «Me retrouver là-bas avec une petite tasse de riz et trois-quatre morceaux de _coconut_ par jour, ça a été très
difficile», s’est-il remémoré. À LIRE AUSSI Mis à part son ventre creux, il a aussi nommé l’impact psychologique d’être tenu à l’écart des stratégies et des alliances, «d’évoluer tout seul
dans un univers de requins qui voulaient [sa] peau». «Quand j’ai réussi à travailler pour en avoir une [alliance], les contacts initiaux étaient déjà faits [...]. J’ai essayé de gagner la
confiance des gens autour de moi. Je pensais que j’avais réussi jusqu’à un certain point, mais je me suis rendu compte que cette confiance-là était fragile», a confié l’ancien participant.
> «Quand on accepte de participer, on sait qu’on va travailler, > qu’on va se faire trahir, qu’on va mentir, qu’on va se faire > mentir [...]. C’est la _game_.» > — Éric
Valériote Dans l’épisode de jeudi dernier, plusieurs épreuves et nuits à la belle étoile plus tard, M. Valériote s’est fait éliminer par ses pairs à l’issue d’une trahison orchestrée. Il a
fini huitième parmi les 22 joueurs et est resté 34 jours. «J’ai pris une chance que ce soit Marilou avant moi, parce que Ashly et Rayane étaient très fâchés contre Marilou pour la sortie de
Florence. Je voyais que Myriam ne faisait pas confiance à Marilou [...]. Et je n’étais pas tellement loin de la vérité parce que tout de suite après moi, c’est qui qui est sortie? Marilou.»
Il avait pourtant sur lui une immunité. Pourquoi ne l’a-t-il pas utilisée? «J’aurais dû ne pas prendre de chance, mais l’affaire c’est que je me disais “si je joue le collier et c’est
Marilou qui sort, je n’ai pu de collier au prochain conseil”. J’ai mal réfléchi», a-t-il avoué. Une fois l’aventure terminée, le Sherbrookois a pu réécouter les épisodes et consulter les
commentaires à son sujet sur les réseaux sociaux. Il a été éprouvant pour lui de constater qu’il était le «mal-aimé» de la saison. «Je suis un peu impulsif, je suis quelqu’un de direct: je
ne passe pas par quatre chemins, a-t-il concédé. Normalement, quand les gens prennent le temps d’aller au-delà de ça, ils se rendent compte que je suis un gars sympathique, empathique.»
Néanmoins, Éric Valériote garde un souvenir précieux de cette expérience unique dans les îles paradisiaques des Philippines. «J’ai relevé un des plus grands défis de ma vie et je suis
vraiment fier de l’avoir relevé malgré les embûches [...]. Si c’était à refaire, je rembarquerais dans l’avion et je recommencerais _anytime,_ même en sachant toutes les difficultés que j’ai
rencontrées.»