
Écrasement d’avion à washington: les plongeurs retournent dans le fleuve
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Les enquêteurs ont annoncé que la boîte noire de l’hélicoptère Black Hawk de l’armée qui est entré en collision avec un avion de ligne commercial a été récupérée. Ils examinent
l’enregistreur de données de vol ainsi que deux autres provenant de l’avion afin de déterminer la cause de cet accident dévastateur. Personne n’a survécu à la collision de mercredi soir. Les
corps de 41 personnes ont été retirés du fleuve, dont 28 qui ont été officiellement identifiés, a déclaré le chef des pompiers de Washington, D.C., John Donnelly Sr. lors d’une conférence
de presse. Il a indiqué que 18 familles ont été informées de la disparition de leurs proches et qu’il s’attendait à ce que les dépouilles des 67 personnes décédées soient finalement
récupérées. > L'épave du fuselage de l’avion devra probablement être retirée > de l’eau pour récupérer tous les corps, a-t-il précisé. «C’est un travail déchirant», a avancé M.
Donnelly, soulignant que plus de 300 intervenants participaient à l’opération en même temps, y compris des équipes de plongeurs et deux navires de la Garde côtière américaine, dont au moins
un transportait une grue. «Cela a été une réponse difficile pour beaucoup de nos gens.» Il n’a pas été précisé combien de temps durerait l’opération de récupération. «Nous travaillons aussi
vite que possible», a-t-il souligné. «Nous avons besoin de votre patience.» Bien que l’aéroport national Ronald Reagan ait rouvert ses portes, deux de ses trois pistes restent fermées pour
empêcher les avions de survoler la scène de l'écrasement lors du décollage ou de l’atterrissage, a expliqué Terry Liercke, vice-président et directeur de l’aéroport. Environ 100 vols
ont été annulés vendredi. La Federal Aviation Administration (FAA) a également fortement restreint le trafic d’hélicoptères autour de l’aéroport, a mentionné le ministère des Transports dans
un communiqué, quelques heures après que le président Donald Trump a affirmé dans un message sur les médias sociaux que l’Army Black Hawk volait plus haut que sa limite autorisée. Ces
images saisissantes montrent les terribles conséquences de la collision en vol entre un avion et un hélicoptère, ainsi que les efforts intenses de récupération sur le fleuve Potomac gelé.
(VideoElephant) Les enquêteurs ont déjà récupéré l’enregistreur de voix du poste de pilotage et l’enregistreur de données de vol de l’avion d’American Airlines qui est entré en collision
avec un hélicoptère de l’armée alors que l’avion atterrissait mercredi soir à l’aéroport national Ronald Reagan, près de Washington. Les autorités examinent une série de facteurs dans ce que
la présidente du Conseil national de la sécurité des transports (NTSB), Jennifer Homendy, a qualifié d'«événement où tout le monde met la main à la pâte». > Les autorités examinant
les actions du pilote militaire ainsi que > le contrôle aérien après que l’hélicoptère eut apparemment > volé dans la trajectoire de l’avion d’American Airlines. Les enquêtes sur les
accidents aériens peuvent prendre de 12 à 18 mois, et les enquêteurs fédéraux ont déclaré aux journalistes jeudi qu’ils ne spéculeraient pas sur la cause. Les responsables du NTSB ont
déclaré qu’ils espéraient terminer un rapport préliminaire dans les 30 jours. D’autres facteurs dans l’accident, notamment l’altitude de l’hélicoptère et le fait que l'équipage ait
utilisé ses lunettes de vision nocturne, font toujours l’objet d’une enquête, a ajouté vendredi le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, sur la chaine Fox News. RESTRICTIONS DE LA FAA Bien
qu’une partie de l’espace aérien ait déjà été restreinte après l’écrasement, la FAA a décidé d’interdire indéfiniment à la plupart des hélicoptères d’utiliser les routes à basse altitude qui
passent sous ou parallèlement aux trajectoires de vol de l’aéroport, a annoncé un responsable à l’AP vendredi. Le responsable a parlé sous couvert d’anonymat, car il n’était pas autorisé à
discuter de la question. Les avions militaires effectuent fréquemment de tels vols dans et autour de la capitale du pays pour se familiariser avec les itinéraires qu’ils emprunteraient en
cas de catastrophe majeure ou d’attaque contre les États-Unis qui nécessiterait le déplacement de responsables clés de la région de la capitale. > L’avion transportait 60 passagers et
quatre membres d'équipage, > et trois soldats étaient à bord de l’hélicoptère. Un contrôleur aérien était chargé de coordonner le trafic des hélicoptères et les arrivées et départs
des avions lorsque la collision s’est produite, selon un rapport de la Federal Aviation Administration (FAA) obtenu par l’Associated Press. Ces tâches sont souvent réparties entre deux
personnes, mais l’aéroport combine généralement les rôles à 21 h 30, une fois que le trafic commence à ralentir. Mercredi, le superviseur de la tour a ordonné qu’ils soient combinés plus
tôt. «La configuration des postes n'était pas normale pour l’heure de la journée et le volume de trafic», indique le rapport. Une personne familière du dossier a cependant déclaré que
le personnel de la tour cette nuit-là était à un niveau normal. Les postes sont régulièrement combinés lorsque les contrôleurs doivent s'éloigner de la console pour les pauses, pendant
les changements d'équipe ou lorsque le trafic aérien est lent, a affirmé la personne, s’exprimant sous couvert d’anonymat pour discuter des procédures internes. La FAA est depuis
longtemps aux prises avec une pénurie de contrôleurs aériens. Les autorités ont déclaré que les conditions de vol étaient claires lorsque l’avion est arrivé de Wichita, au Kansas,
transportant, entre autres, un groupe de jeunes patineurs artistiques d'élite, leurs parents et leurs entraîneurs, et quatre monteurs d’appareils de chauffage syndiqués de la région de
Washington. L'ÉQUIPAGE DE L’HÉLICOPTÈRE «TRÈS EXPÉRIMENTÉ» Un haut responsable de l’aviation de l’armée a indiqué que l'équipage de l’hélicoptère, un Black Hawk, était «très
expérimenté» et familier avec les vols encombrés qui se produisent quotidiennement autour de la ville. «Les deux pilotes avaient déjà emprunté cette route précise auparavant, de nuit. Ce
n'était pas quelque chose de nouveau pour aucun d’eux», a précisé Jonathan Koziol, chef d'état-major de l’aviation de l’armée. L’altitude maximale autorisée de l’hélicoptère à ce
moment-là était d’environ 60 mètres, a indiqué M. Koziol. On ne sait pas immédiatement s’il a dépassé cette limite, mais le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, a déclaré que l’altitude
semblait avoir été un facteur dans la collision. M. Koziol a dit que les enquêteurs doivent analyser les données de vol avant de tirer des conclusions sur l’altitude. Les vols à l’aéroport
Reagan National ont repris vers midi jeudi. > Le président Donald Trump a déclaré dans un message publié > vendredi matin sur sa plateforme, Truth Social, que > l’hélicoptère
«volait trop haut» au moment de l’accident. «C'était bien au-dessus de la limite de 200 pieds. Ce n’est pas vraiment trop compliqué à comprendre, n’est-ce pas?» a affirmé M. Trump.
L’espace aérien autour de Reagan National peut mettre à l'épreuve même les pilotes les plus expérimentés, quelles que soient les conditions idéales. Ils doivent naviguer parmi des
centaines d’autres avions commerciaux, des avions militaires et des zones réglementées autour de sites sensibles. Dans la version précédente de cet article, le nom de la présidente du
Conseil national de la sécurité des transports avait mal été épelé. Il s’agit bien de Jennifer Homendy et non de Jennifer Hommendy.