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L’assemblée générale des Jardiniers solidaires a rassemblé quelques adhérents, vendredi soir, au Hameau de la Fraternité, à Bourges. Lors de son bilan, Michel Besse, président depuis la

création de l’association en 2014, a décrit l’an dernier, comme « une année difficile », qui a fait chuter le nombre d’adhérents. PLUS QUE 68 ADHÉRENTS « Nous ne sommes plus que 68, explique

le président. Dans les marais que nous gérons, surtout à Saint-Outrille et Robinson, on a eu onze inondations massives en 2024. Elles ont fait perdre plantations et récoltes. Conséquences??

La moitié de nos jardiniers solidaires ont abandonné leur parcelle dès juillet-août. Sur les trente parcelles que nous gérons, quinze ont été reprises en janvier 2025. Les gens se

découragent, ont l’impression qu’on se moque d’eux. » L’association a engagé « un grand combat contre les inondations », poursuit Michel Besse, qui indique avoir lancé une action en justice

contre « ces inondations sauvages. Les marais sont présentés comme des zones d’écrêtement des crues, ce qu’ils ne sont pas. Actuellement, on est encore en inondation, c’est déjà la troisième

depuis le début de l’année. » S'OUVRIR AUX COLLÉGIENS, LYCÉENS, ÉTUDIANTS Le président a fait état des projets de l’année. « On poursuit nos cultures au marais des Plantons, que nous

prête l’agglomération Bourges Plus. On souhaite y lancer un projet à destination des collégiens. Ils viennent apprendre à cultiver bio, une demi-journée par semaine, et ensuite, on partage

la récolte. On souhaite faire la même chose avec les lycéens et les étudiants. C’est gratuit. » Autre projet qui commence le 7 janvier, la création d’un jardin pédagogique et écologique avec

les migrants logés par Adoma. « Créer d’abord un potager, puis un verger. » L’association poursuit ses partenariats avec la Mission locale et Protection judiciaire de la jeunesse.