Mon gâteau préféré, une comédie dramatique iranienne qui bouleversera le cœur des plus secs

Mon gâteau préféré, une comédie dramatique iranienne qui bouleversera le cœur des plus secs


Play all audios:


LA CHRONIQUE DE JEAN-CHRISTOPHE BUISSON - Dans ce film, tout n’est que finesse et profondeur. Loin des standards des comédies romantiques hollywoodiennes où l’émotion ne vous transperce


qu’au prix de ficelles aussi grosses qu’un platane d’Ispahan. Il y a pire qu’être une veuve de 70 ans habitant seule, loin de ses enfants, et n’ayant que ses vieilles amies avec qui partager


des souvenirs, des malheurs (la santé qui faiblit, l’âge qui croît), des rêves et des envies : vivre cette situation en Iran. Infirmière à la retraite, Mahin a perdu les belles formes de sa


jeunesse, mais conservé une vivacité, une fantaisie et un tempérament exceptionnels. Au point d’intervenir contre la police des mœurs quand ses sbires prétendent arrêter en pleine rue de


Téhéran une jeune fille dont le voile laisse dépasser une mèche de cheveux. Au point d’estimer possible de tomber encore amoureuse. Mieux (ou pire) : d’inviter chez elle, un soir, un homme


aperçu dans un café. Faramarz est moustachu et chauffeur de taxi. Tout pour plaire. Bravant tous les interdits, Mahin s’arrange pour être sa dernière cliente de la journée et ose


l’impensable au pays des mollahs : lui proposer de passer la soirée chez elle. Vétéran de la guerre contre l’Irak…