Colloque sur la GPA à Assas : le président de l’université dénonce le choix «inutilement provocateur» de l’affiche
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Colloque sur la GPA à Assas : le président de l’université dénonce le choix «inutilement provocateur» de l’affiche Par Solène Vary Il y a 5 jours Suivre Sujets GPA Lire dans l’app Copier le
lien Lien copié Mail Facebook X Linkedin Messenger WhatsApp La direction de l’établissement a demandé le retrait de cette affiche qui utilisait une peinture de l’Annonciation pour illustrer
une conférence sur les «atteintes» à la GPA.
Passer la publicité Passer la publicité Publicité L’étrange affiche d’un colloque sur les «nouvelles résistances à la gestation pour autrui», hébergé le mardi 11 juin prochain par
l’université Paris Panthéon Assas, avait suscité de vives critiques sur les réseaux sociaux. On y voit une peinture de l’Annonciation, épisode de l’Évangile où l’ange Gabriel annonce à Marie
sa maternité divine. Le président de la célèbre faculté de droit, Stéphane Braconnier, a dénoncé ce choix ce mercredi matin dans une publication LinkedIn et a tenu à se dissocier de
l’événement.
«Nous déplorons le choix inutilement provocateur du support de communication utilisé pour cette rencontre», écrit-il, considérant que cette promotion a pu «légitimement heurter ou choquer».
Stéphane Braconnier insiste sur le fait que cette affiche n’a pas été soumise à la validation des services de l’université. En effet, cette rencontre est organisée par un laboratoire de la
faculté lié au CNRS, le Cersa, et «un centre de recherche extérieur», le Cercrid. L’affiche a été retirée des sites internet «sur lesquels l’Université a autorité», précise le directeur.
Le président d’Assas affirme avoir retiré l’affiche des sites hébergés par l’université. Linkedin Dans une réflexion plus large, Stéphane Braconnier affirme que «l’exercice de la liberté
académique doit plus que jamais être protégé» mais ne peut «se déployer que si l’éthique scientifique, la rigueur académique et le respect du débat contradictoire sont scrupuleusement
respectés». Sa publication a été gratifiée d’une centaine de réactions positives en deux heures et d’un message de remerciement du prêtre du diocèse de Versailles, Pierre Amar, qui avait le
premier dénoncé l’affiche.
Ce lundi, le prêtre s’offusquait sur son compte X de cette «provocation blessante», qui suggérait que Marie aurait procédé à une gestation pour autrui afin de mettre au monde son fils,
Jésus. «Elle l’a conçu, porté, mis au monde, nourri, élevé et elle vivait même encore avec lui quand il avait plus de 30 ans. Rien à voir avec la GPA», écrivait-il. Ni les organisateurs, ni
les quatre intervenants de l’événement, tous identifiés par leur positionnement idéologique favorable à la GPA, n’ont réagi. L’affiche est toujours en ligne sur le site du Cercrid.