À taïwan, l’arrêt définitif du nucléaire constitue un casse-tête pour les industriels très énergivores

À taïwan, l’arrêt définitif du nucléaire constitue un casse-tête pour les industriels très énergivores


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DÉCRYPTAGE - L’île a débranché son dernier réacteur conformément à une réforme énergétique qui doit s’appuyer sur le renouvelable. Mais le déploiement est très insuffisant pour répondre aux


immenses besoins de la filière des semi-conducteurs, dont le leader mondial TSMC. _« Est-ce que les entreprises de l’électronique vont pouvoir s’agrandir ? Est-ce que __Taïwan _ _restera


attractif ? Les industries technologiques doivent réfléchir à deux choses : d’abord, à la question de l’approvisionnement en électricité, et, deuxièmement, à la question de la sécurité,


c’est-à-dire des relations entre les États-Unis et la Chine pour éviter une guerre », _alerte Lin Por-fong, directeur du groupe Taiwan Glass. À l’heure où, dans la Silicon Valley, les Gafam


rallument les centrales nucléaires pour assouvir les besoins énergétiques liés au développement de l’IA, Taïwan a choisi la voie inverse. Samedi dernier, le dernier réacteur nucléaire encore


en opération a été arrêté, parachevant la réforme énergétique conduite par l’ancienne présidente Tsai Ing-wen. TRAUMATISME DE FUKUSHIMA L’île est censée atteindre la neutralité carbone


d’ici 2050, en se passant totalement du nucléaire. Il faut dire que la catastrophe nucléaire de Fukushima en 2011 résonne encore fortement à Taïwan, qui, à l’instar…