Mort de Thomas à Crépol : après une quatrième menace de mort, la maire de Romans-sur-Isère a porté plainte

Mort de Thomas à Crépol : après une quatrième menace de mort, la maire de Romans-sur-Isère a porté plainte


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Mort de Thomas à Crépol : après une quatrième menace de mort, la maire de Romans-sur-Isère a porté plainte Par  Steve Tenré Le 4 janvier 2024 Suivre Sujets Romans-sur-Isère Lire dans l’app


Copier le lien Lien copié Mail Facebook X Linkedin Messenger WhatsApp La maire LR de Romans-sur-Isère, Marie-Hélène Thoraval, en avril. OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP Pour ses propos dénonçant


les «générations de délinquants» dont feraient partie les agresseurs de Thomas, Marie-Hélène Thoraval avait précédemment été menacée d’une «décapitation».


Passer la publicité Passer la publicité Publicité La maire LR de Romans-sur-Isère, Marie-Hélène Thoraval, a porté plainte mardi 2 janvier après avoir reçu de nouvelles menaces de mort, en


raison de ses prises de position après la mort de Thomas, tué lors d’un bal à Crépol dans la nuit du 18 au 19 novembre dernier.


«Il s’agit d’une menace de mort, la quatrième, qui me laisse le choix de ma mort, soit une rafale de kalachnikov ou la décapitation. Voilà les termes qui étaient utilisés. J’ai porté


plainte, comme je l’ai fait les trois précédentes fois», a déclaré la maire ce mercredi matin sur BFMTV. «Je n’ai absolument pas peur, je ne regrette aucun de mes propos. Si c’était à


refaire, je referais la même chose», a-t-elle ajouté.


«Générations de délinquants» À la suite du meurtre de Thomas, adolescent de 16 ans, l’édile avait dénoncé les «générations de délinquants» auxquelles appartiendraient les suspects, tout en


pointant du doigt le quartier de la Monnaie, dont ils sont issus. Elle estimait ainsi «avoir (eu) le courage de préciser ce qu’est la réalité, à savoir un quartier gangrené par le trafic et


la consommation de drogue, par la délinquance et par la volonté de certains d'en faire une zone de non-droit».


Ces propos, répétés à plusieurs médias, avaient déclenché l’ire de plusieurs individus, qui l’ont insultée ou menacée de mort. L’un d’eux, condamné en décembre à huit mois de prison ferme


pour «outrages par paroles ou menaces», avait appelé la mairie de Romans-sur-Isère en demandant : «Madame la maire a-t-elle une kalach chez elle ? Vous l'avez entendue à la radio c'est une


facho. Est-ce qu'elle a des gardes du corps arabes ?». Un autre, placé en détention provisoire, l’avait menacé sur Instagram d’une «décapitation», expliquant vouloir «jongler avec (son)


crâne».