
Clap de fin pour aldebaran et ses robots humanoïdes, placés en liquidation judiciaire
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La société française, ancienne pépite de la «French Tech» connue pour ses robots Pepper et Nao, va licencier ses 106 employés. Publicité Après plusieurs mois de suspense, Aldebaran a été
placé ce lundi en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Paris. C’est le clap de fin pour les robots humanoïdes Nao et Pepper, qui avaient fait la notoriété de cette ancienne
pépite de la French Tech, née il y a vingt ans. Ses 106 employés vont être licenciés. _« La responsabilité incombe à la direction générale d’Aldebaran » _et à l’actionnaire principal du
groupe, l’allemand United Robotics Group, _« qui ne voulait plus investir dans l’entreprise », _déplore Othman Meslouh, secrétaire adjoint du comité social et économique (CSE) d’Aldebaran.
Filiale du fonds RAG-Stiftung, United Robotics Group avait racheté Aldebaran en 2022 au groupe japonais Softbank Robotics Group, qui détenait la société française depuis 2012. La décision de
son principal actionnaire de se recentrer _« sur la distribution d’une nouvelle gamme de produits en provenance de Chine » _a _« contraint Aldebaran à se tourner vers de nouveaux
investisseurs », _avait écrit l’entreprise fin janvier. En grande difficulté, elle était en redressement judiciaire depuis février. DEUX INVESTISSEURS EN LICE Deux offres de reprise avaient
été présentées. L’une, par l’homme d’affaires franco-suisse Jean-Marie Van Appelghem, s’intéressait uniquement aux robots conversationnels destinés à aider les enfants autistes et ne
permettait de sauver aucun contrat français. Elle n’avait pas reçu le soutien de l’administrateur judiciaire ni du CSE. L’investisseur canadien Malik Bachouchi était également en lice, avant
de retirer son offre, faute de financements suffisants, puis d’en formuler une nouvelle lundi matin. Cette deuxième offre, sans nouveaux financements, qui reposait sur une reprise partielle
de l’entreprise par ses propres salariés, n’a pas été jugée recevable.