
« notre université est confrontée à une menace existentielle » : harvard dans la tourmente depuis l’offensive de donald trump
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REPORTAGE - Élèves et professeurs entendent bien résister à Donald Trump. Mais la peur est perceptible sur le campus, car les coupes budgétaires et l’interdiction de visa pour les étudiants
étrangers risquent de mettre à terre la prestigieuse université. Ce fut une cérémonie de fin d’études presque comme les autres. En dépit du bras de fer inédit engagé ces dernières semaines
avec le gouvernement de Donald Trump, des milliers d’étudiants en robe noire et étole grenat se sont rassemblés, jeudi 29 mai, sur le campus pavoisé de l’université Harvard, dans la petite
ville de Cambridge (Massachusetts), pour sacrifier à un rituel immuable. Ils ont défilé au son des cornemuses, écouté les discours de leurs aînés, puis jeté leur toque vers le ciel en signe
de délivrance avant de faire la queue pour être photographiés, en compagnie de leur famille, au pied de la célèbre statue de John Harvard. Le président Alan Garber, boudé l’an dernier pour
avoir refusé leur diplôme à une dizaine de manifestants propalestiniens mais qui incarne désormais la résistance de son institution face à un pouvoir résolu à la mettre au pas, a été
longuement ovationné lorsqu’il a souhaité la bienvenue aux étudiants du monde entier - _« comme il se doit »_. Dans l’assistance…