
Psg : «délivrance», carton, ovation... Deux ans après, le retour plein «d’émotions» du «guerrier» kimpembe
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PSG : «DÉLIVRANCE», CARTON, OVATION... DEUX ANS APRÈS, LE RETOUR PLEIN «D’ÉMOTIONS» DU «GUERRIER» KIMPEMBE Le défenseur central de 29 ans a disputé quelques minutes ce mardi, au Mans, lors
de la qualification parisienne pour les quarts de Coupe de France. Une première depuis 2023. Publicité Petit événement sur la pelouse mancelle. De retour à l’entraînement depuis de longues
semaines maintenant et régulièrement convoqué dans le groupe parisien, Presnel Kimpembe attendait encore de revenir au jeu. C’est chose faite. Et c’est une première depuis… deux ans. Victime
d’une rupture du tendon d’Achille le 26 février 2023, le champion du monde de 29 ans est entré en jeu à la 81e minute ce mardi, lors de la victoire parisienne au Mans (0-2), en huitièmes de
finale de la Coupe de France. Le bout du tunnel. _«Une délivrance»_, dira l’intéressé, à chaud, devant les caméras de _France 2_. > Et de poursuivre : _«Forcément, c’est beaucoup
d’émotions. C’était un long chemin pour, aujourd’hui, enfin se libérer, reprendre des sensations, des repères avec mes collègues. On est ensemble depuis un moment mais pour la plupart, je
n’ai jamais joué avec eux. Les matchs, ce n’est jamais la même chose que les entraînements… Aujourd’hui, j’ai beaucoup de fierté, c’était long, ce n’était pas facile»_. Rappelons que
«Presko» avait été très gêné par les blessures dès le début de la saison 2021-22, enchaînant les passages à l’infirmerie, jusqu’à déclarer forfait pour la Coupe du monde 2022 à la dernière
minute, alors que Didier Deschamps l’avait initialement convoqué. Il n’avait eu le loisir que de disputer trois matchs début 2023 avant cette terrible blessure à Marseille. _«La rupture du
tendon d’Achille, c’est la pire blessure. Pire qu’un croisé... On remet un peu tout en cause»_, disait encore récemment Kimpembe, devant les caméras de _Canal+_. D’autant qu’entre-temps, il
a été contraint de repasser sur le billard. Quand ça ne veut pas… > Ça a été long, ça a mis le temps qu’il fallait. > Presnel Kimpembe Mardi, oubliés les doutes, l’attente, les larmes.
Place au jeu. _«C’est un plaisir, ça faisait longtemps que je n’avais pas ressenti ce genre d’émotion… Ce soir, elle était particulière, avec tout le stade, même les supporters du Mans qui
m’ont applaudi et acclamé, c’était chaleureux. Je suis très content d’avoir fait mon retour pour aider l’équipe, avec la victoire ce soir»_, savourait le Maestro, sur _beIN SPORTS_. Et de
poursuivre, au sujet de sa forme : _«Je suis très bien. C’était très long… J’ai essayé de me préparer au mieux pour faire mon retour au plus vite. Ça a été long, ça a mis le temps qu’il
fallait. Mais je suis un guerrier, un soldat, et j’ai beaucoup d’émotions ce soir, ça me fait plaisir. De reprendre ce qu’on aime le plus après deux ans d’arrêt, c’est ouf !»_ «Presko» a
remplacé Willian Pacho alors que le Paris Saint-Germain menait déjà 2-0 sur la pelouse – c’est un bien grand mot au vu de l’état du terrain – de ce club de National (D3). Achraf Hakimi s’est
immédiatement approché de la ligne de touche pour lui donner le brassard de capitaine. Tout un symbole. Celui d’un vestiaire qui n’a jamais lâché Presnel Kimpembe : _«Ils m’ont toujours
soutenu. Ce sont mes coéquipiers mais ce sont aussi des potes, certains sont des frères, on est vraiment une famille, on est unis, et dans la période que j’ai vécue, j’ai eu la chance
d’avoir des coéquipiers qui m’ont toujours poussé, qui ont toujours su être derrière moi quand il le fallait»._ > IMPLIQUÉ... MAIS DÉPASSÉ Quid du jeu et de la prestation de
l’international tricolore (28 sélections) ? _«Je n’ai pas trop réfléchi, j’ai essayé de jouer comme je sais le faire… même si c’était une reprise. Il faut réussir à mettre ses émotions de
côté, retrouver la victoire, les coéquipiers. Encore une fois, c’est beaucoup de fierté pour moi et je suis surtout très content de la victoire»_, savoure-t-il. Kimpembe n’a pas été ménagé
pour son retour au jeu, écopant d’un avertissement pour une faute à l’entrée de la surface sur Zaïd Amir, lancé à toute vitesse, sur sa première intervention (84e). Grosse faute du titi,
qu’on a rapidement vu parler, replacer, diriger ses coéquipiers. Kimpembe reste une figure importante au sein du vestiaire, lui qui s’est positionné au milieu du trio défensif sur les phases
de possession, ne prenant pas de risque balle au pied. Et toujours ces gestes, ces mots distillés à ses petits camarades, pour calmer, rassurer. > Rassurant, il ne l’était toutefois pas
trop, se montrant attentiste et impuissant sur cette reprise acrobatique du dénommé Dame Gueye (90e). Heureusement, Matfey Safonov sortait une belle parade. Amir n’avait pas fini de
tourmenter le natif de Beaumont-sur-Oise. Kimpembe s’effondrait au contact en le laissant s’enfoncer dans la surface sur un bon ballon en profondeur (90+2). Amir n’arrivait toutefois pas à
trouver un partenaire. > Presko s’est battu pendant deux ans contre ses soucis. Sa forme > s’améliore, il a pu nous aider, c’est un vrai leader. > Luis Enrique Les trois coups de
sifflets sur ce score de 2-0 en faveur des Parisiens, qualifiés pour les quarts de finale d’une Coupe de France que Presnel Kimpembe a déjà remporté à cinq reprises (2016-18, 2021 et 2023).
_«C’est important, c’est une belle compétition. On l’a gagnée à plusieurs reprises. On sait que ce n’est jamais simple, surtout contre des équipes comme Le Mans, une belle équipe, plein de
courage à eux pour la suite de la saison»_, lance-t-il, lui qui s’est fait alpaguer par un jeune supporter parisien qui a trompé la vigilance du service de sécurité. Le garçon a enlacé
«Presko», qui a d’abord tenté de le repousser, avec l’aide des stadiers venus à sa rescousse. Il a tout de même donné son maillot au jeune homme, qui n’a pas fait le déplacement pour rien.
_«Presko s’est battu pendant deux ans contre ses soucis. Sa forme s’améliore, il a pu nous aider, c’est un vrai leader»_, félicite Luis Enrique, sur _beIN SPORTS_. > Reste à savoir quand
le coach espagnol redonnera du temps de jeu à Presnel Kimpembe. Avec l’avalanche de matchs qui attend les Parisiens, il y aura forcément des minutes à donner à tout le monde. «Presko» devra
néanmoins sans doute s’armer de patience avant de prétendre à une place régulière dans le 11 de départ. Même Lucas Hernandez n’est pas encore redevenu une première option aux yeux de son
entraîneur, qui lui préfère Nuno Mendes à gauche et Willian Pacho, dans l’axe. «_De longs mois de travail, de doutes, de sacrifices… mais jamais de résignation. Ce soir, je suis revenu plus
fort, plus déterminé. Fier de rejouer sous ces couleurs, avec cette équipe, pour ce club. L’histoire continue»_, plante-t-il. Le chemin de croix de Kimpembe, sous contrat jusqu’en 2026,
n’est pas terminé. Mais le plus dur est passé.