L’éditorial de jacques-olivier martin : « un musk peut en cacher un autre »

L’éditorial de jacques-olivier martin : « un musk peut en cacher un autre »


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L’ÉDITORIAL DE JACQUES-OLIVIER MARTIN : « UN MUSK PEUT EN CACHER UN AUTRE » L’échec du DOGE tient moins à l’objectif (réduire la dépense publique) qu’à la méthode (la tronçonneuse et le


chaos). Bye bye, Elon Musk ! Le célèbre entrepreneur quitte le Doge, le département de l’Efficacité gouvernementale, que lui avait confié Donald Trump pour dégraisser, au pas de charge, le


mammouth administratif américain. Ses résultats ? Plus que mitigés. Il promettait plus de 1000 milliards de dollars d’économies sur le budget fédéral ; à l’arrivée, après des licenciements


spectaculaires et des coups de tronçonneuse, la baisse des dépenses avoisinerait les 150 milliards de dollars. Nul doute qu’avec ce départ les fonctionnaires américains poussent un soupir de


soulagement. Mais ils auraient tort de se réjouir. Car derrière ce revers se cache un diagnostic juste : la suradministration est une impasse. Lenteurs, inefficacité, poids budgétaire


croissant… Les démocraties modernes étouffent sous une bureaucratie délirante. L’Amérique en souffre, la France plus encore. Musk a donc tenté de secouer cet édifice. Mal, diront ses


opposants, mais il a essayé. Et c’est ce qu’il faut retenir…