
10 "vrais" postes en moins dans les lycées de la nièvre à la rentrée
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Après les primaires et les collèges, c’est la carte scolaire des lycées qui a été dévoilée par le Rectorat en début de semaine. Les effectifs officiels prévoient treize suppressions de
postes et quatre créations. "Mais certains postes sont des régularisations de choses qui existaient déjà, et d’autres sont des transformations : des postes supprimés qui reviennent sous
une autre appellation. En réalité, il y a onze vraies suppressions et une vraie création", explique Olivier Crouzet, syndicaliste FSU en charge du second degré. LE LYCÉE JULES-RENARD
PERD À LUI SEUL QUATRE POSTES L’unique création concerne le lycée Pierre-Bérégovoy, à Nevers. Les suppressions touchent pour beaucoup le lycée Jules-Renard, également situé à Nevers : un
poste de lettres, d’espagnol, de S2i et de physique. Les autres suppressions sont assez éparses : Raoul-Follereau, à Nevers, perd deux postes : un en mathématiques, un en anglais. Le lycée
de Clamecy perd aussi un poste de mathématiques. Decize perd un poste d’art appliqué et de génie mécanique automobile. Cosne perd également un poste de génie mécanique automobile, et le
lycée Jean-Rostand de Nevers perd un poste de génie industriel textile. "C’est une balance très sévère pour la Nièvre. Le Rectorat récupère tout ce qu’il peut récupérer, quitte à
augmenter la taille des classes. Il devient régulier aujourd’hui d’avoir 35 à 36 élèves par classe. Certes, il y a une question de démographie. Mais les effectifs des classes en France, que
ce soit pour le premier ou le second degré, sont les plus chargés d’Europe. Il n’y a pas si longtemps, une classe ne devait pas dépasser 32 élèves ! C’est une dégradation énorme des
conditions de travail, pour les élèves comme pour les professeurs", déplore Olivier Crouzet. _MARLÈNE MARTIN_