
« l’invasion de l’ukraine est la conséquence du système de corruption généralisée qui gangrène la russie »
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Après son entretien téléphonique avec Donald Trump le 19 mai consacré à la question de l’Ukraine, le président russe, Vladimir Poutine, a déclaré que Moscou soutenait _« une résolution
pacifique de la crise ukrainienne »_. Il a cependant répété qu’il fallait éliminer les _« racines »_ du conflit. Des racines qui, dans le discours fallacieux et revanchard du dirigeant, sont
claires : d’une part, l’Ukraine appartient à la Russie ; d’autre part, les efforts déployés par les Etats-Unis et l’Europe pour protéger la souveraineté ukrainienne représentent une menace
pour les Russes. Ainsi Poutine continue-t-il de déformer l’histoire pour imposer des conditions inacceptables à l’Ukraine, se soustraire à toutes négociations dignes de ce nom, neutraliser
et démilitariser le pays. Le conflit en Ukraine est une guerre de choix. L’histoire le montrera : cette décision du Kremlin d’attaquer un Etat souverain d’Europe centrale en ce XXIe siècle
est la conséquence du système de corruption généralisée qui gangrène la Russie. Car la corruption systémique attise l’agressivité de la Russie – contre l’Ukraine, contre l’ordre
international libéral et contre la démocratie elle-même. Sous Poutine, force est de constater que la Russie n’est pas parvenue à démocratiser et moderniser son économie. En dépit de
ressources naturelles, d’un savoir-faire technologique et d’un capital humain considérables, le pays se montre en effet incapable de développer des industries qui soient compétitives sur le
marché mondial et respectent les règles internationales, notamment celles de l’Organisation mondiale du commerce, que la Russie a rejointe en 2012. Cet échec économique est dû à
l’omniprésente oligarchie, qui accapare les institutions russes et saigne à blanc le pays dans le but de s’enrichir et de monopoliser le pouvoir politique. IL VOUS RESTE 74.48% DE CET
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