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LE DIRECTEUR DE L’HÔPITAL AL-AHLI, SITUÉ À GAZA, AFFIRME QUE L’ÉTABLISSEMENT A ÉTÉ PRIS D’ASSAUT PAR L’ARMÉE ISRAÉLIENNE L’hôpital Al-Ahli, situé dans la ville de Gaza, l’un des derniers à

être encore en service dans le nord de l’enclave palestinienne, a cessé de fonctionner mardi après avoir été pris d’assaut par l’armée israélienne, a affirmé son directeur, le médecin Fadel

Naïm, à l’Agence France-Presse. Selon ce dernier, l’armée israélienne a assiégé l’hôpital, arrêté plusieurs médecins, infirmiers et blessés, et détruit une partie de l’enceinte. _« 

L’intrusion de l’armée de l’occupation a mis l’hôpital hors service. Nous ne pouvons pas accueillir de patients ni de blessés »_, a-t-il ajouté en affirmant que quatre personnes blessées

lundi par des tirs israéliens, alors qu’elles se trouvaient dans l’hôpital, ont succombé mardi à leurs blessures. La situation humanitaire, déjà catastrophique, ne cesse d’empirer dans la

bande de Gaza en raison des bombardements israéliens, selon les organisations de secours qui y opèrent. Les pénuries d’eau, d’électricité, de vivres restent criantes, malgré l’arrivée d’aide

humanitaire. L’écosystème de santé du territoire est ainsi fortement déstabilisé avec moins d’un tiers des hôpitaux toujours opérationnels, et ce partiellement, d’après l’ONU. Dimanche,

l’Organisation mondiale de la santé (OMS) affirmait que l’hôpital Al-Ahli recevait _« les patients critiques »_ de l’hôpital voisin Al-Shifa _« pour des interventions chirurgicales »_.

L’hôpital Al-Shifa, plus grand complexe hospitalier de la bande de Gaza, ne fonctionne, de son côté, plus qu’au minimum et avec une équipe très réduite, après avoir été visé en novembre par

une opération d’envergure de l’armée israélienne, qui accuse le Hamas de s’en servir comme un centre de commandement.