
Guerre à Gaza : Greta Thunberg, de retour en Suède, dénonce les « violations continues du droit international » par Israël. Retrouvez les informations du 31 mai au 10 juin
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La militante écologiste a été expulsée par les autorités israéliennes après l’arraisonnement du voilier humanitaire « Madleen ». Selon l’équipe de la députée LFI Rima Hassan, les passagers
du navire qui ont refusé leur expulsion ont été transférés vers le centre de détention de l’aéroport Ben-Gourion.
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Expulsée d’Israël via la France, la militante écologiste Greta Thunberg est arrivée dans la soirée à Stockholm. A des journalistes qui lui demandaient si elle avait eu peur lors de
l’arraisonnement du voilier Madleen, elle a répondu : « ce qui me fait peur, c’est le silence des gens alors qu’un génocide est en cours ». Elle a dénoncé les « violations continues du droit
international » et les « crimes de guerre dont Israël se rend coupable ».
Le gouvernement israélien a annoncé mardi l’annulation d’une dérogation permettant aux banques israéliennes de travailler avec des banques palestiniennes, ce qui menace de paralyser les
institutions financières palestiniennes. « Dans le contexte de la campagne de délégitimation menée par l’Autorité palestinienne contre l’Etat d’Israël au niveau international, le ministre
des finances [israélien], Bezalel Smotrich, a demandé (…) d’annuler l’indemnité accordée aux banques traitant avec les banques exerçant dans les territoires de l’Autorité palestinienne », a
déclaré le ministère des finances israélien dans un communiqué.
Au moins deux Palestiniens ont été tués au cours d’une vaste opération militaire israélienne qui a débuté tôt mardi autour de la vieille ville de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie. Le
ministère de la santé palestinien a déclaré que les autorités avaient été informées par Israël de la mort de Nidal Amira, 40 ans, et Khaled Amira, 35 ans.
Peu après minuit, des dizaines de véhicules militaires sont entrés dans cette grande ville palestinienne, a constaté un correspondant de l’Agence France Presse, qui précise qu’un couvre-feu
avait été annoncé la veille par haut-parleurs. Naplouse est particulièrement visée depuis le début, le 21 janvier, de l’opération « Mur de fer », présentée par l’armée israélienne comme une
offensive contre des groupes armés palestiniens.
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La défense civile de Gaza a annoncé mardi que 15 personnes avaient été tuées par des tirs israéliens en essayant d’entrer dans un centre de distribution de colis alimentaires. Une série
d’événements meurtriers se sont produits depuis l’ouverture par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), le 27 mai, de points de distribution d’aide humanitaire dans le territoire
palestinien, une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël.
Le porte-parole de la défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l’Agence France-Presse que 12 personnes avaient été tuées quand les forces israéliennes ont ouvert le feu sur des personnes
qui attendaient d’entrer dans un centre d’aide de la GHF dans le centre de Gaza à l’aube. M. Bassal a également précisé qu’au cours de la nuit de lundi à mardi, trois personnes avaient été
tuées par des tirs et des bombardements israéliens au nord de wadi Gaza, dans le centre la bande de Gaza, alors qu’elles attendaient d’entrer dans le même centre géré par la GHF.
L’armée israélienne a reconnu des « tirs de sommation » lors d’un incident survenu mardi près d’un centre alimentaire, mais a déclaré que le nombre de blessés ne correspondait pas à ses
données.
Pep Guardiola, l’entraîneur de Manchester City, a exprimé sa profonde tristesse face à la guerre à Gaza lors d’un discours à l’université de Manchester, où il a reçu un doctorat honorifique
pour sa fondation Guardiola Sala et sa riche carrière sur le banc du club de football anglais.
« Ce que nous voyons à Gaza est tellement douloureux, ça me fait mal dans tout le corps. Que l’on soit clair, ce n’est pas une question d’idéologie. Il ne s’agit pas de dire “j’ai raison” ou
“tu as tort”. C’est simplement l’amour de la vie, l’attention portée à son voisin », a déclaré le Catalan. « Peut-être que nous pensons, en voyant des garçons et des filles de 4 ans tués
par des bombes ou à l’hôpital, (…) que ce n’est pas notre problème. Oui, on peut penser cela, mais soyons prudents. Les enfants d’après seront les nôtres », a poursuivi l’entraîneur âgé de
54 ans. « Désolé, mais quand je vois tous les matins les enfants de Gaza depuis le début de ce cauchemar, je vois mes propres enfants, Maria, Marius et Valentina, et j’ai très peur. »
Avant Pep Guardiola, une autre figure de la Premier League, l’attaquant égyptien de Liverpool Mohamed Salah, avait appelé dès octobre 2023 « les dirigeants du monde à s’unir pour empêcher de
nouveaux massacres d’âmes innocentes ». « L’humanité doit prévaloir », avait-il ajouté.
L’armée israélienne a annoncé, mardi soir, que les sirènes d’alerte avaient retenti dans plusieurs régions du pays après le tir d’un projectile depuis le Yémen où les rebelles houthistes
lancent régulièrement des missiles et des drones vers Israël.
« Des sirènes ont retenti dans plusieurs régions d’Israël à la suite d’un projectile lancé depuis le Yémen. Les détails sont en cours d’examen », a précisé l’armée dans un communiqué. Des
journalistes de l’Agence France-Presse ont entendu de fortes détonations au loin au-dessus de Jérusalem, semblables à celles d’interceptions précédentes de projectiles.
Le département d’Etat américain et le département du Trésor américain ont annoncé, mardi, qu’ils sanctionnaient cinq personnes et cinq « fausses organisations caritatives » qu’il accuse de «
soutenir financièrement le Hamas sous couvert de travail humanitaire ».
« Cette action cible des prétendus organismes de bienfaisance qui opèrent en Turquie, en Algérie, aux Pays-Bas, en Italie, et en Cisjordanie et à Gaza, ainsi que ceux qui occupent des postes
de direction au sein de ces organisations », écrivent le département d’Etat et le département du Trésor, dans des communiqués.
« Les Etats-Unis utiliseront tous les outils disponibles pour empêcher que le secteur associatif ne soit exploité au profit de groupes terroristes comme le Hamas et le [Front populaire de
libération de la Palestine, FPLP], ajoute-t-il. Nous sommes déterminés à garantir que l’aide humanitaire soit acheminée par des organisations fiables et sûres. »
Le communiqué a également fait savoir que les Etats-Unis ciblaient une organisation caritative liée au FPLP.
Depuis le début de la guerre à Gaza, les violences des colons ont redoublé d’intensité en Cisjordanie. Plus de 60 communautés de bergers palestiniens ont été déplacées et au moins 14
nouveaux avant-postes de colonies construits à leur place, raconte le webzine + 972 en collaboration avec le média Local Call.
Nous vous recommandons la lecture de cet article traduit par nos confrères de Courrier international, une rédaction du Groupe Le Monde.
Les Etats-Unis ne soutiennent plus sans réserve la création d’un Etat indépendant pour les Palestiniens, déclare Mike Huckabee, l’ambassadeur américain en Israël, nommé par le président
américain Donald Trump, dans une interview à Bloomberg à Jérusalem. L’ambassadeur, partisan déclaré de la colonisation qui a été confirmé au poste d’ambassadeur des Etats-Unis en Israël en
avril, a ajouté que si un tel Etat devait être formé, il pourrait se situer ailleurs dans la région plutôt qu’en Cisjordanie.
« À moins qu’il ne se produise des changements culturels majeurs, il n’y a pas de place pour cela », ajoute M. Huckabee. De tels changements, selon lui, ne se produiront probablement « pas
de notre vivant ». Interrogé pour savoir si la création d’un Etat palestinien restait un objectif de la politique américaine, comme c’est le cas depuis deux décennies, il répond : « Je ne le
pense pas. »
Concernant l’emplacement, M. Huckabee suggère qu’un territoire pourrait être prélevé dans un pays musulman, plutôt que de demander à Israël de faire de la place. « Est-ce que cela doit
forcément être en Judée et Samarie ? », s’interroge l’ambassadeur utilisant le nom biblique privilégié par le gouvernement israélien pour désigner la Cisjordanie, où vivent quelque 3
millions de Palestiniens sous occupation. M. Huckabee a qualifié d’« inappropriée » la campagne menée par la France en faveur de la reconnaissance d’un Etat palestinien.
Interrogé sur la manière dont la guerre pourrait prendre fin, M. Huckabee en attribue l’entière responsabilité au Hamas et affirmant que le groupe soutenu par l’Iran doit libérer les
derniers otages pour que le conflit cesse.
L’ambassadeur, ancien gouverneur de l’Arkansas et pasteur baptiste, a longtemps soutenu les colonies juives en Cisjordanie, jugées illégales par de nombreux Etats et organismes
internationaux. Il entretient de bonnes relations avec le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou ainsi qu’avec les ministres religieux et d’extrême droite de son gouvernement.
Interrogé sur les négociations entre les Etats-Unis et l’Iran au sujet du programme nucléaire de Téhéran, M. Huckabee affirme que le président Trump a été clair : la République islamique ne
devrait pas être autorisée à enrichir de l’uranium. « Le président a bien dit qu’il avait une patience limitée avec l’Iran », selon l’ambassadeur. « Il ne veut pas de carnage. Mais il a été
encore plus clair sur le fait que l’Iran n’aura pas d’arme nucléaire, qu’il n’enrichira pas et que tout devra être démantelé. »
A la question de savoir si les Etats-Unis pourraient attaquer militairement l’Iran si les pourparlers échouaient, il se contente de répondre : « Rien n’est exclu. »
Le Royaume-Uni, l’Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande et la Norvège ont imposé des sanctions contre deux ministres d’extrême droite israéliens, les accusant d’« incitation à la
violence » contre des Palestiniens en Cisjordanie, ont annoncé ces pays mardi dans un communiqué conjoint.
Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich « ont incité à une violence extrême et à de graves violations des droits humains des Palestiniens », ont déclaré les ministres des affaires étrangères de
ces pays. Prôner « le déplacement forcé de Palestiniens et la création de nouvelles colonies israéliennes est effroyable et dangereux », ont-ils ajouté, parlant d’actions « inacceptables ».
Le gouvernement israélien a condamné cette décision avant même son annonce officielle. « Il est scandaleux que des représentants élus et des membres du gouvernement soient soumis à ce type
de mesures », a déclaré le ministre des affaires étrangères israélien, Gideon Saar, lors d’une conférence de presse.
Les mesures annoncées mardi « se concentrent » sur la Cisjordanie, expliquent les cinq ministres dans leur communiqué. « Mais bien sûr, cela ne peut être considéré indépendamment de la
catastrophe à Gaza. Nous restons consternés par les immenses souffrances des civils, y compris le refus de l’aide » humanitaire de base, ajoutent-ils. « Il ne doit pas y avoir de transfert
illégal de Palestiniens de Gaza ou de Cisjordanie, ni de réduction du territoire de la bande de Gaza », écrivent également les ministres.
Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich, des figures de l’extrême droite israélienne, sont désormais frappés d’une interdiction de voyager au Royaume-Uni et verront leurs avoirs dans ce pays
gelés.
Le Royaume-Uni a durci le ton envers Israël depuis l’intensification de son offensive à Gaza au printemps.
Londres a annoncé en mai suspendre les négociations bilatérales pour un accord de libre-échange, a convoqué l’ambassadrice Tzipi Hotovely et a annoncé de nouvelles sanctions contre des
colons en Cisjordanie.
Selon un communiqué de l’équipe de l’eurodéputée « insoumise » Rima Hassan, qui fait partie des quatre Français membres de l’équipage du Madleen encore détenus par Israël, ces derniers ont
été transférés vers le centre de détention de l’aéroport international David-Ben-Gourion, à Tel-Aviv, où ils « n’ont pu échanger avec leur avocat que brièvement, une dizaine de minutes,
avant de passer une première audition devant les autorités israéliennes ».
« Ces dernières ont affirmé que l’équipage serait entré illégalement sur le territoire israélien et ont prononcé à leur encontre une interdiction de territoire de cent ans. Les membres de
l’équipage se sont alors vu présenter un document les invitant à reconnaître cette prétendue entrée illégale. Ils avaient le choix entre le signer – et être immédiatement expulsés – ou
refuser, et être déférés devant un juge israélien », est-il écrit dans le communiqué. « Rima a refusé avec raison », a abondé le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon, plus tôt, dans un message
sur les réseaux sociaux.
LFI a appelé à une nouvelle journée de manifestations samedi après celles de lundi soir qui ont rassemblé plusieurs dizaines de milliers de personnes à travers la France. Un autre
rassemblement est prévu dès mardi soir à Paris, place de la République.
Après l’arrestation par Israël de six Français, dont l’eurodéputée « insoumise » Rima Hassan, le ministre des affaires étrangères Jean Noël-Barrot a dénoncé, plus tôt mardi, « les manœuvres
de désinformation » d’« un certain nombre de responsables politiques [français] critiquant les agents du Quai d’Orsay et de notre ambassade sur place, alors même qu’ils exercent leurs
missions (…) dans des conditions extrêmement difficiles ». Ciblant indirectement les mises en cause formulées par les représentants de LFI.
« Ils ont commis un acte illégal en nous kidnappant dans les eaux internationales et en nous emmenant, contre notre souhait, en Israël et en nous gardant au fond du bateau et en nous
empêchant d’en sortir », a déclaré la militante suédoise pour le climat, membre de l’équipage du navire Madleen, à son arrivée à Paris, après avoir été expulsée par Israël.
« Je suis très inquiète » pour les autres membres de l’équipage qui n’ont pas été rapatriés, a poursuivi Greta Thunberg devant les médias, ajoutant : « Nous avons reçu plusieurs messages
témoignant que [les autorités israéliennes] ne rendaient pas les choses faciles et que [les autres passagers du Madleen] avaient des problèmes pour voir leurs avocats ». « Je demande leur
libération immédiate », a fait valoir la militante.
« La vraie histoire est qu’il y a un génocide à Gaza, une famine organisée (…) il n’y a pas d’accès à la nourriture, aux médicaments. Nous demandons que l’aide humanitaire puisse entrer », a
ensuite dénoncé Greta Thunberg.
C’est la première fois depuis plusieurs années que Greta Thunberg, icône de la lutte contre le changement climatique et soucieuse de réduire son propre impact carbone, prend l’avion. Selon
une source aéroportuaire, elle doit s’envoler pour Stockholm dans la soirée.
Le Royaume-Uni et d’autres alliés internationaux vont sanctionner deux ministres israéliens d’extrême droite, Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich, en raison de leurs propos sur la guerre à
Gaza, a rapporté le Times mardi.
Le pays se joindra au Canada, à l’Australie, à la Nouvelle-Zélande et à d’autres pour geler les avoirs et imposer des interdictions de voyager au ministre de la sécurité nationale et au
ministre des finances. Le Times ajoute que les sanctions imposées aux deux ministres sont similaires à celles auxquelles les responsables russes liés à la guerre en Ukraine ont été soumis.
Le ministre des affaires étrangères israélien, Gideon Saar, a déclaré mardi qu’Israël avait été informé de la décision du Royaume-Uni de sanctionner deux ministres, ajoutant : « Il est
scandaleux que des représentants élus et des membres du gouvernement soient soumis à ce type de mesures. »
« A Gaza, un autre jour de distribution d’aide, un autre jour de pièges mortels. Jour après jour, des victimes et des dizaines de blessés sont signalés dans les points de distribution gérés
par Israël et des sociétés de sécurité privées », a dénoncé sur X le commissaire général de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini. Ce, après
qu’au moins 17 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens près d’un site de distribution d’aide humanitaire, dans le centre bande de Gaza, mardi.
« Ce système humiliant continue de forcer des milliers de personnes affamées et désespérées à marcher sur des dizaines de kilomètres, excluant les plus vulnérables et ceux qui vivent trop
loin. Ce système n’a pas pour objectif de lutter contre la faim », ajoute-t-il.
Selon lui, « les livraisons et la distribution de l’aide doivent être à grande échelle et sûres » et « dans Gaza, cela ne peut être fait que par l’intermédiaire des Nations unies », qui ont
« l’expertise, les connaissances et la confiance de la communauté ». L’agence onusienne appelle une nouvelle fois Israël à « lever le siège [de l’enclave] et permettre à l’ONU d’acheminer
l’aide humanitaire en toute sécurité et sans entrave », pour « éviter une famine massive, notamment chez un million d’enfants ».
« Nos entrepôts à l’extérieur de Gaza sont remplis d’un volume d’aide équivalent à 6 000 camions. Laisser délibérément pourrir les aliments et expirer les médicaments serait tout simplement
obscène », alerte enfin M. Lazzarini.
Peu après minuit, des dizaines de véhicules militaires israéliens sont entrés dans la ville de Naplouse, a constaté un correspondant de l’Agence France-Presse (AFP), qui précise qu’un
couvre-feu avait été annoncé la veille par haut-parleurs.
La ville, située dans le nord de la Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967, particulièrement visé depuis le début, le 21 janvier, de l’opération militaire israélienne « Mur de
fer », présentée par cette dernière comme une offensive contre des groupes armés palestiniens.
Mardi, des soldats israéliens sont entrés dans des magasins pour les fouiller, et ont arrêté plusieurs personnes pour les interroger, toujours selon le même correspondant. Les opérations
militaires se concentrent sur la vieille ville, une zone densément peuplée, en bordure d’une grande place du centre-ville où des jeunes hommes et des garçons se sont réunis pour brûler des
pneus et jeter des pierres sur les véhicules blindés de l’armée.