
Narcotrafic : le député macroniste Karl Olive souhaite envoyer l’armée dans certains quartiers
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NARCOTRAFIC : LE DÉPUTÉ MACRONISTE KARL OLIVE SOUHAITE ENVOYER L’ARMÉE DANS CERTAINS QUARTIERS
Karl Olive a affiché son souhait d'envoyer des militaires dans certains quartiers touchés par le trafic de drogue pour provoquer « un véritable électrochoc dans ce pays ». « Je pense
qu'on devrait tester aussi le mix entre la police nationale, la police municipale et des militaires, pour envoyer un véritable électrochoc dans ce pays lorsqu'il y a de tels drames
», a poursuivi l'élu des Yvelines.
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« On pourrait très bien tester » cette mesure « dans des quartiers populaires de la ville, par exemple à Marseille mais pourquoi pas aussi à Poitiers », où un adolescent de 15 ans est décédé
samedi après une fusillade intervenue jeudi soir. « Il y aurait un vrai message envoyé. Tolérance zéro », a insisté Karl Olive, pour qui les militaires, qui ne sont « pas là pour faire de
la figuration », doivent « pouvoir débusquer des planques d'armes » par exemple. « Pourquoi on n'essaierait pas ? À un moment donné, ces gens-là (les trafiquants, NDLR) ne nous
respectent pas. Ils pourrissent la vie de l'immense majorité de Français qui veulent simplement bien vivre ensemble. On n'a aucun cadeau à faire à ces gens », a-t-il martelé.
JEAN-PHILIPPE TANGUY PLAIDE POUR UNE « RÉPRESSION SYSTÉMATIQUE »
À Découvrir LE KANGOUROU DU JOUR Répondre Invité ce dimanche du _Grand Jury_ sur RTL, Jean-Philippe Tanguy a balayé d'un revers de la main les propos tenus par le ministre de
l'Intérieur Bruno Retailleau vendredi. En déplacement à Rennes dans le cadre de la lutte contre le trafic de stupéfiants qui gangrène plusieurs quartiers de la capitale bretonne, le
locataire de la place Beauvau avait appelé à une « mobilisation générale » dans le but d'éviter la « mexicanisation du pays ». Une comparaison qui n'a pas plus au représentant du
parti à la flamme qui a dénoncé au micro de nos confrères « l'absence de politiques pénales » en la matière.
Soulignant l'« ultraviolence » des règlements de compte liés aux trafics de stupéfiants qui trouveraient leur origine dans le « laxisme judiciaire » lié à ces sujets de société et en «
l'absence de contrôles de nos frontières », le député de la Somme a fustigé les politiques qui seraient partisans pour légaliser en France le cannabis. « En banalisant l'usage de
la drogue, […] comment voulez-vous que les jeunes soient dans une attitude hostile à la drogue », s'est-il questionné. Pour ce dernier, la réponse pour endiguer le problème doit passer
par une « répression systématique » avec notamment des peines courtes en prison.