Les notes de psg - inter milan : désiré doué et luis enrique, les copies parfaites

Les notes de psg - inter milan : désiré doué et luis enrique, les copies parfaites


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AUTEUR D'UN DOUBLÉ ET PASSEUR GÉNIAL SUR L'OUVERTURE DU SCORE, DÉSIRÉ DOUÉ A BLUFFÉ EN FINALE DE LA LIGUE DES CHAMPIONS CE SAMEDI SOIR, LORS DE L'ÉCRASANTE VICTOIRE DU PSG SUR


L'INTER MILAN (5-0). UN TRIOMPHE QUI PORTE LA GRIFFE DE LUIS ENRIQUE, MAÎTRE D'OEUVRE DE CETTE ÉQUIPE PARISIENNE DÉSORMAIS DANS LA LÉGENDE. la note moyenne Donnarumma Il n'a


pas eu un arrêt à effectuer en première période et ne peut rien sur la tête hors cadre de Thuram (38e). Il se couche bien deux minutes plus tard devant le Français et effectue surtout un bel


arrêt au sol (75e). Serein dans le domaine aérien sur corner (55e, 77e) et propre dans ses relances au pied. Le latéral droit a parfaitement lancé la finale de son équipe en marquant son 4e


but dans la compétition dès la 12e minute. Comme le lui demande Luis Enrique, il était en position offensive sur l'attaque de son équipe et a effectué un bon pressing côté gauche au


niveau de la surface de l'Inter. Une incompréhension avec Donnarumma sur une tête en retrait (49e) mais aussi une superbe percée en relais avec Dembélé, suivie d'une frappe


finalement déviée (61e). Il aura eu le grand mérite de mettre son équipe sur les rails. Averti à la 90e. Marquinhos Un bon match défensif, globalement, à l'image de sa couverture (40e),


de son interception (46e) ou de sa maîtrise pour repousser Lautaro Martinez (45e) sur une remontée de balle. Il a eu un peu de mal à empêcher l'Argentin ou Thuram à se retourner, mais


intervient bien de la tête sur un ballon dans sa surface (55e). Pas loin de reprendre deux centres offensifs (7e). Une première période de patron à l'image de sa couverture devant


Thuram (37e). Il sauve un ballon qui allait en corner et qui, au bout de l'action, permet à Doué d'inscrire le deuxième but (20e). Il se fait prendre le ballon puis commet une


faute sur Thuram (47e), mais sans conséquence. Attentif, agressif de bout en bout sur tous les ballons et sur tout le terrain, il a fait vivre un enfer à Lautaro Martinez. À 23 ans


seulement. Nuno Mendes Il a été dans le coup dès le début avec une bonne récupération (1re). Solide défensivement, il a aussi apporté offensivement à l'image de sa passe pour


Kvaratskhelia (18e). Diminué pour une douleur, visiblement à la hanche gauche, il a pu quand même tenir sa place jusqu'à la 78e minute quand il a été remplacé par HERNANDEZ. Une


mobilité permanente pour fermer les espaces et faire vivre le ballon, vite et bien. Insaisissable et indispensable au pressing et dans le contre-effort. Il s'est arraché pour prêter


main-forte dans sa surface, n'hésitant pas à aller au tampon (10e, 55e). Remplacé par ZAÏRE-EMERY (84e). La faible pression adverse a été à son avantage pour éteindre l'entrejeu de


l'Inter. Il a pu orienter à son aise, trouvant des lignes de passe claires dans un modèle de jeu de position. Comme sa passe pour Doué qui amène le premier but (12e). Passeur décisif


aussi sur le troisième (63e). Un match un poil moins spectaculaire mais d'une efficacité diabolique. Par sa mobilité, il a sans cesse offert des solutions entre les lignes et créé le


danger. Avec lui, les autres sont meilleurs. Tout en dégageant une sérénité imperturbable. Remplacé par MAYULU (84e). Un doublé et une passe décisive à même pas 20 ans en finale de Ligue des


champions. Ce fut beau, grand et tellement bluffant. Ce gamin, à la technique si efficiente, s'avance comme une star des dix prochaines années. Tout fut juste (ou presque). Avec cette


mobilité constante et cette personnalité immense dans les derniers choix. Remplacé par BARCOLA (67e), auteur d'une demi-volée (70e) et d'une action individuelle immense (avec


crochet sur Acerbi, 81e) puis passeur décisif pour Mayulu (86e) O. Dembélé Est-ce que ce sera suffisant pour le Ballon d'Or ? Pour nous, oui. Bien sûr, il ne marque pas (11e, 44e). Bien


sûr, son influence fut intermittente. Mais son intelligence et ses déplacements mirent au supplice la défense milanaise. Passeur décisif pour Doué (20e), il réalise une semelle divine sur


le troisième but (63e) et lance parfaitement Kvaratskhelia sur le quatrième (73e). Kvaratskhelia Quelle recrue fascinante ! Oui, le Géorgien a sans doute manqué de justesse dans le dernier


geste - tentative au-dessus (18e), frappe contrée (45e + 2), tête au-dessus sur corner (45e + 3), reprise au-dessus (46e) - mais quelle activité ! Que de courses, d'appels dans la


profondeur. Si Dumfries n'a jamais existé, il y est pour quelque chose, avec des replis défensifs constants. Il est récompensé par un but en transition (73e). Luis Enrique


l'entraîneur Son onze de départ comportait peu d'incertitudes. Mais son choix de titulariser Doué a été payant - et comment ! À côté de ça, ses joueurs ont parfaitement été maîtres


de l'évènement et de leurs émotions. Une réussite totale. entr : .Luis Enrique - entr : S.Inzaghi - arbitre : Istvan Kovacs - la note moyenne Inter Milan Héros de la demi-finale face


au FC Barcelone, le Suisse n'a rien pu faire pour aider son équipe. Il a pris cinq buts sans vraiment qu'on lui reproche une erreur, mais à ce niveau de compétition, c'est une


humiliation pour un gardien. Le contraste avec Achraf Hakimi a été terrible dans le duel des deux meilleurs latéraux droits de la saison. Pendant que l'un a pesé sur le succès


parisien, l'autre a essayé d'exister. En vain. Au coeur de la deuxième période, il a même complètement disparu. Il a tout fait pour être présent, et presque heureusement pour


l'Inter. Pendant 54 minutes, il a été l'un des seuls à tenter d'apporter un peu de hargne dans une équipe amorphe. Il a, par moments, laissé trop d'espaces à ses


vis-à-vis pour les laisser frapper. Remplacé par BISSECK (54e), qui n'aura même pas tenu dix minutes avant de sortir, blessé, pour laisser sa place à DARMIAN (62e). Rarement


l'Italien avait autant fait son âge (37 ans). Pris dans les duels, que ce soit par la vitesse ou la technique de ses adversaires, il a semblé en panique pour ressortir le ballon face au


pressing des attaquants. Barcola l'a même mis au sol après un crochet (81e). Il a, au moins, essayé de disputer quelques duels aux Parisiens. Pas toujours avec réussite non plus. Son


pied gauche, si utile pour ressortir les ballons habituellement, n'a servi à rien. Le regard dans le vide, tétanisé par l'enjeu, le latéral gauche a complètement manqué son


rendez-vous. Il a couvert Doué sur le premier but (12e), avant de contrer sa frappe sur le deuxième (20e), puis est passé proche d'une troisième erreur si Dembélé avait cadré sa frappe


(44e). Un naufrage. Remplacé par ZALEWSKI (54e). Il est, en temps normal, le symbole d'une Inter combative et sûre d'elle. Il s'est fait manger par un milieu parisien de très


haut niveau. Et quand il a eu le temps de jouer, son pied droit l'a complètement lâché. Calhanoglu Il devait être le leader technique d'une équipe qui savait qu'elle allait


être pressée dans des proportions hallucinantes. Son déchet technique a plongé les siens dans les abysses d'une finale manquée. Remplacé par ASLLANI (70e). Mkhitarian La vivacité et la


mobilité du milieu parisien lui ont fait terriblement mal. Trop souvent à contretemps, l'Arménien a peiné à exister sans le ballon, et encore moins avec (10 ballons joués en première


période !), n'offrant jamais de solutions à ses coéquipiers. Remplacé par CARLOS AUGUSTO (62e). La. Martinez Était-il vraiment en état de jouer ? Son langage corporel a laissé penser


que non. Jamais dans le bon tempo, incapable d'accélérer, de se mettre dans les bonnes positions, ni même de peser dans le jeu dos au but, l'Argentin a traversé le match comme une


ombre. M. Thuram Par séquences, il a été important dans le jeu dos au but pour faire remonter son bloc, mais il a parfois manqué de justesse et de lucidité pour se mettre dans les bonnes


positions sur ses rares occasions. Il aurait aussi dû faire mieux sur une tête après un corner (37e). Le seul à exister offensivement, comme lorsqu'il a obligé Donnarumma à se détendre


(75e). Inzaghi l'entraîneur A-t-il laissé transparaître trop d'émotions dans les dernières heures de la préparation de la rencontre ? Lui aussi, dès son arrivée au stade, a semblé


rongé par un stress communicatif. Son probable dernier match sur le banc italien a tourné au fiasco, et il ne peut pas ne pas être tenu responsable.