Anna-Eva Bergman | Musée d'Art Moderne de Paris

Anna-Eva Bergman | Musée d'Art Moderne de Paris


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La donation exceptionnelle de la Fondation Hartung-Bergman au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris de 102 oeuvres d’Anna-Eva Bergman (1909-1987) dont 15 toiles, 15 oeuvres sur papier, 5


« mini-peintures » et 67 estampes, des années 1950 aux années 1980, permet au musée de conserver un ensemble cohérent et représentatif des différentes périodes de l’artiste. _Du 20 octobre


2017 au 11 février 2018, une sélection d’oeuvres de cette donation sera présentée en salle 17bis._ La donation est motivée par la conviction que le Musée d’Art moderne, où l’artiste fut


présentée lors d’une remarquable exposition en 1977-1978, saura valoriser et diffuser son oeuvre. Le Musée possède par ailleurs une toile de 1964 et trois gravures. Alors qu’Anna-Eva Bergman


est très représentée, de longue date, dans les institutions norvégiennes, cette donation permet à la France de rattraper son retard et d’accroître, aux échelles nationales et


internationales, le regain de notoriété dont l’artiste est l’objet depuis quelques années. La donation se concentre sur la seconde partie de la carrière d’Anna-Eva Bergman – celle qui est


essentielle à ses yeux – alors qu’elle décide après-guerre d’abandonner l’illustration pour se consacrer à « un art d’abstraire », selon sa propre expression, qui va couvrir trois décennies


de création (de 1950 à sa mort en 1987). La sélection des oeuvres a été pensée et structurée pour permettre de comprendre pleinement la nature et l’évolution de cette production. L’ensemble


représente les différentes périodes de l’artiste : l’expérimentation et l’élaboration des premiers archétypes formels dans les papiers du début des années 1950 ; la maturation de son


vocabulaire non-figuratif et de son utilisation de la feuille de métal dans la seconde moitié des années 1950 ; le développement de thématiques nouvelles et d’une esthétique de plus en plus


irradiante dans les années 1960 ; l’épure et la simplification formelles à compter de son installation à Antibes en 1973 jusqu’à 1987. Les 67 estampes permettent, de surcroît, de retrouver


chronologiquement le répertoire des thèmes de Bergman et leurs transformations successives, et d’apprécier ses qualités de graveuse. Biographie de l'artiste : Anna-Eva Bergman