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Fongicides, insecticides ou herbicides ont la peau dure et continuent d'envahir les jardins. Pour y remédier, la ville de Mouans-Sartoux a lancé un projet de sensibilisation à

l'utilisation des pesticides avec trois étudiants du master GEDD (gestion de l'environnement et développement durable) sous la houlette de la conseillère Denise Pellissier. _« Ces

produits ont un effet délétère sur la biodiversité, sur l'environnement et sur la santé des utilisateurs », _soulignait le maire Pierre Aschieri, rappelant l'engagement de la ville

dans une démarche zéro phyto . Une enquête réalisés par les étudiants auprès de 110 Mouansois a confirmé l'utilisation des produits phytosanitaires par 50 % des habitants. Objectif

zéro phyto _« Nous avons décidé de réaliser un guide qui récapitule quelques alternatives faciles à mettre en œuvre »_, témoignaient les étudiants Lucie, Etienne et Lauriane. Marc de café,

purin d'orties, savon noir, huile d'olive, coquille d'œuf, paille, broyat, compost, association de plantes... Le guide propose des recettes toutes simples pour lutter contre

les nuisibles, les maladies, les mauvaises herbes, protéger les végétaux, enrichir le sol... __ _« De bonnes pratiques et recettes de jardinage dont l'efficacité a été testée et

approuvée par des jardiniers "experts" dans le domaine », _soulignait le maire. Une conférence table ronde sur le thème _« Jardiner sans pesticides, c'est possible ! », _a

donc permis d'échanger avec le public. Frédéric Rebuffel, directeur du service environnement, a présenté l'entretien écologique des jardins d'agrément. Frédéric Cunin,

président des Jardins familiaux des Canebiers a dévoilé les pratiques de jardinage bio en potager. Francesca Gheri et Dani Chofflet, des Jardins du MIP, ont évoqué leurs pratiques courantes

de jardinage biologique. Et Joseph Amione celui du réemploi des déchets verts. Une expérience concluante qui a ravi les participants et les intervenants. _« Nous avons eu beaucoup de plaisir

à travailler avec vous »,_ déclarait Denise Pellissier faisant part de son souhait de poursuivre le projet sur des sujets spécifiques comme le travail de la terre ou la réutilisation des

déchets verts.